Foucauld, un cérémoniaire peu ordinaire !
Florence est la maman de Foucauld. Elle témoigne : Foucauld, servant de messe depuis l’âge de sa première communion, a évolué dans cette responsabilité. Parce qu’il est dyspraxique, Il n’a jamais pu être thuriféraire (celui qui est en charge de l’encensoir) mais ce la ne l’empêche pas, lui qui a maintenant 16 ans, d’être un cérémoniaire très apprécié de sa paroisse !
« Il n’y a pas de contre-indication à proposer à une personne « Dys » d’être cérémoniaire, bien au contraire. Les activités correspondent à ses savoir-faire même si chaque geste reste pour lui une étape à franchir.
Il y a toujours une « première fois » un peu compliquée car son premier geste peut être maladroit (Nous nous rappelons que la première fois où Foucauld devait prendre en charge le service des clochettes ce fut compliqué pour lui car il avait le sentiment qu’il n’y arriverait pas décuplant ainsi la difficulté alors que cela semble pour tout un chacun tellement simple).
Mais le plus important est qu’il y ait une seconde fois qui sera possible parce qu’il ne se sentira pas jugé mais encouragé. Etre cérémoniaire, quand on est dyspraxique, c’est la possibilité d’être mis en valeur, de retrouver la confiance en soi et de grandir avec les autres ces enfants. La personne « Dys » aura aussi, plus que les autres, besoin de donner du sens à ce qu’il fait. C’est pour cela que le temps de préparation est très important ainsi que la dimension de ce qui est vécu auprès de l’autel.
Enfin, il n’est pas souhaitable de confier à quelqu’un de dyspraxique des responsabilités d’encadrement des plus jeunes durant le service car il est difficile pour lui de gérer simultanément plusieurs missions. En revanche la concentration et l’application qu’il porte à tout ce qu’il fait pendant toute la célébration est un réel exemple pour tous. »
Florence (maman de Foucauld)