Très bonne année jubilaire
L’année jubilaire est ouverte à Rome et dans les diocèses, chacun est maintenant invité à vivre selon la réalité de son Eglise particulière la démarche des pèlerins d’Espérance. Cette année marque aussi l’anniversaire des 1700 ans du Concile de Nicée, qui nous est particulièrement rappelé au cœur de cette semaine pour l’unité des chrétiens.
Pour le réseau catéchèse et catéchuménat, la session des 21 et 22 janvier « le CREDO, trésor d’Espérance » était l’occasion de répondre à l’invitation des évêques de France dans leur lettre aux prêtres, diacres, personnes consacrées, laïcs en mission ecclésiale et au peuple de Dieu à l’occasion du Jubilé et de l’anniversaire du Concile de Nicée, écrite à l’issue de l’assemblée plénière de novembre dernier. Nous vous partageons quelques extraits qui peuvent baliser notre marche et notre mission en cette nouvelle année !

« §2 – Au seuil de cette année, à vous qui exercez une responsabilité pour l’annonce de l’Évangile en France, nous, vos évêques, avons souhaité adresser ce message.
Nous voudrions vous encourager à vivre votre mission avec ferveur durant l’année jubilaire comme un nouveau départ, en pèlerins et témoins de l’Espérance, dans notre monde qui l’attend, parfois de façon inquiète ou angoissée. Nous le faisons dans un contexte où les chrétiens sont soumis à de nombreuses pressions et tentations, afin qu’ensemble, nous leur proposions la foi au Christ telle que la professe l’Église comme le critère de l’attitude juste dans la relation à Dieu et au monde. […]
§8 – Il se trouve qu’en cette année jubilaire, 2025 ans après la naissance du Sauveur selon notre calendrier, nous célébrerons aussi le 1700° anniversaire du premier grand Concile œcuménique, le Concile de Nicée, réunion de tous les évêques convoqués par l’empereur Constantin qui avaient pu rejoindre Nicée, aujourd’hui ville de Turquie.
§9 – Ce n’est pas une coïncidence anecdotique : il y a un lien entre l’Espérance à laquelle invite le jubilé et le concile de Nicée. En effet, la question qui agitait l’Église en l’an 325, au moment du concile, garde une profonde actualité. Quelle était-elle ? Il s’agissait de préciser l’identité de Jésus. […]
§10 – Les évêques réunis à Nicée ont alors affirmé la « consubstantialité » de Jésus-Christ avec le Père. Dieu lui-même, Dieu au sens le plus haut de ce terme, vient à nous en Jésus, pour nous sauver. (…) Il ne s’agit donc pas d’une pure querelle de mots : il en va de la vérité de notre foi et donc de la vérité de notre salut. […]
§15 – Professer la foi de Nicée, reçue dans l’Église, entraîne nécessairement une nouvelle façon de prier et de vivre : « En réalité, pour connaître le Seigneur, il ne suffit pas de savoir quelque chose sur Lui, mais il est nécessaire de le suivre, de se laisser toucher et changer par son Évangile » . […]
§19- Aussi, en ce jubilé de l’Espérance, voulons-nous vous inviter à redécouvrir profondément que « la joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » et que « ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement». Le Jubilé ravivera notre foi au Christ Sauveur, « venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Lc 9, 10). […]
§20 – Les trompettes du jubilé de l’Espérance vont retentir. Nous, vos évêques, certains que « les bontés de Dieu ne sont pas épuisées, mais se renouvellent chaque matin » (Lm. 3, 22-23), au nom de notre mission de successeurs des Apôtres, vous invitons tous, jeunes et vieux, malades et bien portants, familles, consacrés, célibataires, croyants de toutes sensibilités, forts de nos richesses si variées, à vivre de cette Espérance fondée en Jésus-Christ. Répondons ensemble au magnifique et enthousiasmant appel à la sainteté, que nous adresse notre beau Dieu, trois fois saint, Père, Fils et Saint-Esprit !»