1er dimanche de l’Avent – Dieu choisit les pauvres
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. Lc 1, 52-53
L’histoire vétérotestamentaire de la prédilection de Dieu pour les pauvres et du désir divin d’écouter leur cri trouve en Jésus de Nazareth sa pleine réalisation (DT 13). Dans son incarnation, Il « s’est dépouillé prenant la condition d’esclave ; devenant semblable aux hommes et reconnu à son aspect comme un homme » (Ph 2, 7), Il nous a apporté le salut sous cette forme (DT 14).

Le pape souligne la clarté des Écritures à propos des pauvres. Dans l’Ancien Testament, Dieu est celui qui écoute le cri des pauvres et les libère. L’Évangile nous montre le Christ pauvre et proche des pauvres. L’amour que les chrétiens doivent porter aux plus vulnérables découle de l’exemple de Jésus et des paroles de l’Évangile.
Louons le Seigneur qui a choisi de rejoindre notre humanité dans ce qu’elle a de plus fragile : un nouveau-né, emmailloté et couché dans une mangeoire (Lc 2, 12), pour nous sauver. Rendons grâce pour son amour miséricordieux qui va d’abord vers les plus souffrants et les plus faibles en chantant le Magnificat, le cantique de Marie (Lc 1, 47-55)
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent ;
Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa descendance, à jamais.
Chaque semaine jusqu’à Noël, retrouvez un nouvel épisode de la série de l’Avent :



