« Que le Seigneur affermisse vos cœurs lors de la venue de notre Seigneur Jésus » (1 Th 3, 12 – 4, 2), 1er dimanche de l’Avent
Redécouvrir l’importance du cœur
Le noyau de tout être humain, son centre le plus intime, n’est pas le noyau de l’âme mais de toute la personne dans son identité unique qui est à la fois âme et corps. Tout s’unifie dans le cœur… si l’amour y règne, la personne réalise son identité de manière pleine et lumineuse… (Dilexit nos 21).
Seul le cœur est capable de mettre les autres facultés et passions, et toute notre personne, dans une attitude de révérence et d’obéissance amoureuse au Seigneur. (Dilexit nos 27).
Les textes de ce premier dimanche de l’Avent portent notre attention sur le cœur de l’homme. Dans le premier chapitre de l’encyclique, le pape François nous invite à réfléchir sur la compréhension que nous avons du cœur, celui de Jésus et le nôtre.
- Avec le pape François, posons-nous la question : ai-je un cœur ?
- Comment réagissons-nous dans une société qui semble en train de perdre son cœur c’est-à-dire le centre unificateur qui donne sens à la vie ?
- Laissons-nous le Cœur du Seigneur parler à nos cœurs pour nous libérer, nous donner la paix et nous apprendre à aimer comme Lui ?
Le pape François nous fait partager les écrits de nombreux saints qui sont attachés au Sacré-Cœur. En ce premier dimanche de l’Avent, où l’Évangile nous dit Restez éveillés et priez en tout temps… (Lc 21, 36), prions avec saint John Henry Newman (Dilexit nos 26) pour demeurer dans un cœur à cœur avec le Christ :
Ô très Sacré, très aimant Cœur de Jésus, tu es caché dans la Sainte Eucharistie et tu bats toujours pour nous. […] Je t’adore donc avec amour et crainte, avec une affection fervente et une volonté soumise et résolue. Ô mon Dieu, quand tu condescends à me permettre de te recevoir, de te manger et de de te boire, et à faire de moi pour un moment ta demeure, oh ! fais battre mon cœur à l’unisson du tien. Purifie-le de tout ce qui est terrestre, fier et sensuel, de tout ce qui est dur et cruel, de toute atonie, de tout désordre, de toute perversité.
Remplis-le de ta présence, afin que ni les évènements de la journée, ni les circonstances du temps présent n’aient le pouvoir de le troubler ; mais que, dans ton amour et dans ta crainte, il puisse trouver la paix.
(John Henry Newman, Méditations sur la doctrine chrétienne, Paris 2008, pp. 133.134.)
Chaque semaine jusqu’à Noël, retrouvez un nouvel épisode de la série de l’Avent :