En Avent, méditer la Parole de Dieu à la lumière du kérygme : 3ème dimanche, de Gaudete
Le 11 décembre 2022 : Voici la troisième proposition de notre série vers Noël pour une lecture kérygmatique des textes du 3ème dimanche de l’Avent (Année A), le dimanche de Gaudete. Pour prolonger le cheminement, en cette troisième semaine de l’Avent, prenons le temps de goûter la Parole de Dieu tirée de l’Ancien et du Nouveau Testament et d’entrer dans l’attente confiante de Celui qui est venu, qui vient, qui viendra.
Méditer avec les textes de la liturgie du 3ème dimanche de l’Avent – Année A
Quelques pistes pour cette méditation. Lire les textes proposés puis :
- Chercher l’expression kérygmatique dans le Nouveau Testament et/ou la formulation kérygmatique de l’Ancien Testament : Qui est le messager ? Où est l’annonce ? Quel est son contenu ? A quelle invitation, à quel mouvement conduit-elle ?
- Repérer les correspondances entre Ancien et Nouveau Testament et comment le Nouveau Testament vient donner un visage aux formulations kérygmatiques d’Isaïe : Comment les prophètes de L’Ancien Testament nous aident à vivre la dimension de l’attente du Peuple de Dieu de celui qui est venu, qui vient, qui viendra ?
- Méditer : Qu’est-ce que cela produit en nous ? Quelle prière cette méditation fit-elle naître ?
Lecture du prophète Isaïe 35, 1-6a.10 – 1ère lecture Année A
Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent ! Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose, qu’il se couvre de fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie ! La gloire du Liban lui est donnée, la splendeur du Carmel et du Sarone. On verra la gloire du Seigneur, la splendeur de notre Dieu. Fortifiez les mains défaillantes, affermissez les genoux qui fléchissent, dites aux gens qui s’affolent : « Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : c’est la vengeance qui vient, la revanche de Dieu. Il vient lui-même et va vous sauver. »
Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie. Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie.
Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient.
Évangile selon saint Matthieu 11, 2-11 – Année A
En ce temps-là, Jean le Baptiste entendit parler, dans sa prison, des œuvres réalisées par le Christ. Il lui envoya ses disciples et, par eux, lui demanda : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Jésus leur répondit : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : Les aveugles retrouvent la vue, et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent, et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. Heureux celui pour qui je ne suis pas une occasion de chute ! » Tandis que les envoyés de Jean s’en allaient, Jésus se mit à dire aux foules à propos de Jean : « Qu’êtes-vous allés regarder au désert ? un roseau agité par le vent ? Alors, qu’êtes-vous donc allés voir ? un homme habillé de façon raffinée ?
Mais ceux qui portent de tels vêtements vivent dans les palais des rois. Alors, qu’êtes-vous allés voir ? un prophète ? Oui, je vous le dis, et bien plus qu’un prophète. C’est de lui qu’il est écrit :
Voici que j’envoie mon messager en avant de toi, pour préparer le chemin devant toi. Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. »
Chaque semaine jusqu’à Noël, retrouvez un nouvel épisode de la série de l’Avent :