Un avent sous le signe de « l’amour humain et divin du cœur de Jésus-Christ » – 4ème dimanche de l’Avent

« Me voici, je suis venu pour faire ta volonté » (He 10, 5-10)

La dimension communautaire et missionnaire de notre amour pour le Cœur du Christ

 

En même temps que le Cœur du Christ nous conduit au Père, il nous envoie vers nos frères. (Dilexit nos 163)

Nous devons revenir à la Parole de Dieu pour reconnaitre que la meilleure réponse à l’amour de son cœur est l’amour pour nos frères. Il n’y a pas d’acte plus grand que nous puissions offrir pour Lui rendre amour pour amour. (Dilexit nos 167)

La mission, comprise dans la perspective du rayonnement de l’amour du Cœur du Christ, a besoin de missionnaires amoureux, toujours captivés par le Christ et qui transmettent inlassablement cet amour qui a changé leur vie. (Dilexit nos 209)

C’est en suivant le Christ que nous pouvons dire comme Lui au Père : « Me voici ! ». Dans le dernier chapitre de l’encyclique, le pape François nous montre bien que c’est en demeurant dans le Cœur du Christ que nous pouvons apprendre à aimer comme Il nous a aimés et à témoigner de cet amour.

 

  • Notre cœur se laisse-t-il vraiment transformer par l’amour et la douceur du Cœur du Christ ?
  • Sommes-nous capables de demander pardon à nos frères ?
  • Comment comprenons-nous l’incitation du pape François à avoir une juste appréciation de la notion de « réparation » ? Il propose celle -ci comme un prolongement pour le Cœur du Christ : par des actes d’amour fraternel, à l’école du Christ (Mt11,29), nous offrons une participation que nous acceptons librement à son amour rédempteur et à son unique sacrifice (Dilexit nos 201).

 

En ce dernier dimanche de l’Avent, joignons notre prière à celle du Pape François qui clôt l’encyclique :

Je prie le Seigneur Jésus-Christ que jaillissent pour nous tous de son saint Cœur ces fleuves d’eau vive qui guérissent les blessures que nous nous infligeons, qui renforcent notre capacité d’aimer et de servir, qui nous poussent à apprendre à marcher ensemble vers un monde juste, solidaire et fraternel. Et ce, jusqu’à ce que nous célébrions ensemble, dans la joie, le banquet du Royaume céleste. Le Christ ressuscité sera là, harmonisant nos différences par la lumière jaillissant inlassablement de son Cœur ouvert. Qu’il soit béni ! (Dilexit nos 220).

Pour prier avec un chant : chantons le MAGNIFICAT, chant qui vient du cœur de Marie dont le sein porte le cœur divin … (Magnificat de l’abbaye de Tamié)

Chaque semaine jusqu’à Noël, retrouvez un nouvel épisode de la série de l’Avent :

Les séries de l'Avent :