Avec toute l’Église, nous rendons grâce pour le pontificat de Benoît XVI. On ne saurait dire en quelques lignes ce que la catéchèse doit, tant à Joseph Ratzinger qu’à Benoît XVI. Nous nous contenterons de citer le Catéchisme de l’Église catholique qui met en œuvre les intuitions du Concile Vatican II et constitue un document de référence pour toute activité catéchétique. Celle-ci s’appuiera également avec fruit sur les trois volumes de Jésus de Nazareth ; une œuvre personnelle qui relève à la fois de la recherche exégétique et théologique et du témoignage de foi. Il faudrait s’arrêter sur Deus caritas est, Dieu est amour, sur Verbum Domini, La Parole de Dieu dans la vie de l’Église, Lumen fidei, Lumière de la foi pour les cinquante ans du Concile ou encore Porta fidei, La Porte de la foi écrit à quatre mains avec le pape François et relire ses catéchèses.

Enfin, souvenons-nous que c’est Benoît XVI qui confie la compétence de la catéchèse au Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation qu’il a créé en septembre 2010. Par cette décision de janvier 2013, l’une des dernières de son pontificat, il place résolument la catéchèse dans la mission d’évangélisation de l’Église.

C’est avec ses propres mots que nous lui exprimons notre reconnaissance pour nous avoir donné jusqu’au bout un témoignage de sa généreuses espérance : « Seul son amour nous donne la possibilité de persévérer avec sobriété jour après jour, sans perdre l’élan de l’espérance, dans un monde qui, par nature, est imparfait. Et, en même temps, son amour est pour nous la garantie qu’existe ce que nous pressentons vaguement et que, cependant, nous attendons au plus profond de nous-mêmes : la vie qui est « vraiment » vie » (Spe Salvi, Sauvés dans l’espérance §31).

Pauline Dawance pour l’équipe du SNCC