1ère semaine du temps de l’Avent : A partir de la 1ère Préface du temps de l’Avent

Nous pouvons commencer notre temps de méditation en traçant le signe de la croix, puis entrer dans la louange avec le cantique « Nous étions en attente » en allumant la 1ère bougie de la couronne de l’Avent.

 

 

Nous étions en attente perdus dans l’inconnu
sur nos chemins d’errance la lumière est apparue

1. Veilleurs en marche L’étoile est devant nous
Dieu nous fait signe Allons au rendez-vous

2. Guetteurs de l’aube Voici le jour, Il vient
Dieu nous délivre La nuit touche à sa fin

3. Sauveur du monde Jésus vient parmi nous
Dieu se révèle Voici l’homme debout

4. Bonne Nouvelle La paix s’éveille en nous
Dieu prend naissance L’amour vaut plus que tout

En demandant à l’Esprit Saint de nous éclairer sur ce que le Seigneur veut nous dire, prenons le temps de lire (ou de relire) la première lecture du 1er dimanche de l’Avent C :

Première lecture (Jérémie 33, 14-16)

Voici venir des jours – oracle du Seigneur – où j’accomplirai la parole de bonheur que j’ai adressée à la maison d’Israël et à la maison de Juda : En ces jours-là, en ce temps-là, je ferai germer pour David un Germe de justice, et il exercera dans le pays le droit et la justice. En ces jours-là, Juda sera sauvé, Jérusalem habitera en sécurité, et voici comment on la nommera : « Le-Seigneur-est-notre-justice. »

Parole du Seigneur.

Laissons résonner cette parole dans nos cœurs en silence quelques instants.

Le Missel propose deux Préfaces pour les messes du temps de l’Avent. La première est utilisée jusqu’au 16 décembre, à toutes les messes qui n’ont pas une autre Préface propre (comme le 8 décembre, solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie).

La Préface se situe dans la troisième partie de la messe (Liturgie Eucharistique), après la présentation des dons, au début de la prière eucharistique. Elle est introduite par le dialogue « Le Seigneur soit avec vous … » et ouvre au chant du Sanctus.

Nous vous proposons de lire les deux Préfaces en synopse : celle de gauche qui était proposée par l’ancien Missel et celle de droite proposée par le nouveau Missel.

1ère Préface de l’Avent : Les deux avènements du Christ

ANCIEN MISSEL

 

Vraiment il est juste et bon de te rendre gloire
de t’offrir notre action de grâce,
toujours et en tout lieu,à toi,
Père très saint,Dieu éternel et tout-puissant,
par le Christ, notre Seigneur.

Car il est déjà venu,
en prenant la condition des hommes
pour accomplir l’éternel dessein de ton amour
et nous ouvrir le chemin du salut ;
il viendra de nouveau,
revêtu de sa gloire,
afin que nous possédions dans la pleine lumière
les biens que tu nous as promis
et que nous attendons en veillant dans la foi.

C’est pourquoi, avec les anges et les archanges,
avec les puissances d’en haut et tous les esprits bienheureux,
nous chantons l’hymne de ta gloire
et sans fin nous proclamons :

NOUVEAU MISSEL

 

Vraiment il est juste et bon, pour ta gloire et notre salut,
de t’offrir notre action de grâce,
toujours et en tout lieu,
Seigneur, Père très saint,
Dieu éternel et tout-puissant,
par le Christ, notre Seigneur.

Car il est déjà venu,
en assumant l’humble condition de notre chair,
pour accomplir l’éternel dessein de ton amour
et nous ouvrir à jamais le chemin du salut ;
il viendra de nouveau,
revêtu de sa gloire,
afin que nous possédions dans la pleine lumière
les biens que tu nous as promis
et que nous attendons en veillant dans la foi.

C’est pourquoi, avec les anges et les archanges,
avec les puissances d’en haut et tous les esprits bienheureux,
nous chantons l’hymne de ta gloire
et sans fin nous proclamons :

  • Observons les différences de vocabulaire, les mots qui changent, qui sont supprimés, qui sont ajoutés, les différences de formulation … : qu’est-ce qui nous frappe ? Qu’est-ce que ces changements provoquent en nous comme réactions, comme sentiments ?
  • La Préface porte le titre : « Les deux avènements du Christ ». A partir de cette Préface, quels sont ces deux avènements ?
  • Comment cette Préface parle-t-elle du mystère de l’Incarnation, du « Verbe fait chair » ? Que nous apprend-elle au sujet du projet de Salut de Dieu, au sujet de la mission de Jésus et de notre propre vocation ?
  • Quelle que soit la Préface et la période de l’année liturgique, la fête ou la figure de sainteté célébrées, elle commence toujours par « Vraiment il est juste et bon ». Que m’inspire cette formule de louange ? Dans ma prière, en ce début de temps de l’Avent pour quoi, pour qui, pourquoi ai-je envie de dire au Seigneur qu’il est « vraiment juste et bon » de lui offrir notre action de grâce ?
  • Quelles sont à présent les prières qui jaillissent de mon cœur ? Pour qui ai-je envie de prier, pour quelles intentions ?
  • Qu’est-ce que cette Préface me suggère pour « habiter » très concrètement cette première semaine du temps de l’Avent, et particulièrement dans ma mission pour la catéchèse et le catéchuménat ?

Nous pouvons terminer en priant le « Notre Père » et en accueillant les mots de la prière d’ouverture de la messe du 1er dimanche de l’Avent :

« Donne à tes fidèles, Dieu tout puissant,
la volonté d’aller par les chemins de justice
à la rencontre de celui qui vient, le Christ,
afin qu’ils soient admis à sa droite
et méritent d’entrer en possession du royaume des Cieux.
Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur,
qui vit et règne avec toi dans l’unité du Saint-Esprit,
Dieu, pour les siècles des siècles.

AMEN. »

Pour aller plus loin :

Un soleil levant qui vient éclairer, qui fait passer de la nuit au jour …

Chaque jour est pour nous l’occasion de laisser Dieu advenir dans nos vies, dans notre monde …

En cette première semaine de l’Avent, devant la beauté du soleil levant, demandons à l’Esprit saint de nous donner la grâce de vivre pleinement ce temps d’attente pour accueillir dans nos vies le Verbe fait chair, la Lumière du monde. Il est déjà venu, Il vient et Il viendra …

Les lectures du jour

Évangile : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! » (Lc 19, 41-44)

Acclamation : (cf. Ps 94, 8a.7d) Alléluia. Alléluia. Aujourd’hui, ne fermez pas votre cœur, mais écoutez la voix du Seigneur.Alléluia. Évangile de Jésus Christ selon saint Luc En ce temps-là,     lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant :     « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux.     Oui, viendront pour toi…

Le Missel romain, nouvelle traduction

La collection « Célébrer »

Regards d'évêques

sur la prière du Notre Père

La prière du Notre Père

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