Un avent sous le signe de « l’amour humain et divin du cœur de Jésus-Christ » – 3ème dimanche de l’Avent
« …Soyez dans la joie… Priez et suppliez, tout en rendant grâce, … Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus. » (Ph 4, 4. 6-7)
Renouveler notre dévotion au Sacré Cœur
L’image du cœur doit nous renvoyer à la totalité de Jésus Christ en son centre unificateur et, simultanément à partir de ce centre unificateur, elle doit nous amener à contempler le Christ dans toute la beauté et la richesse de son humanité et de sa divinité. (Dilexit nos 55)
L’image symbolique et expressive du Cœur du Christ n’est pas l’unique moyen que nous donne l’Esprit Saint pour rencontrer l’amour du Christ ; elle aura toujours besoin d’être enrichie, éclairée et renouvelée par la méditation, la lecture de l’Évangile et la maturation spirituelle. (Dilexit nos 82)
Comme saint Paul dans la deuxième lecture de ce dimanche, le pape nous rappelle souvent la joie que procure la rencontre avec le Seigneur. Dans le troisième et le quatrième chapitre de son encyclique, il nous conduit à mieux comprendre le mystère du Cœur du Seigneur et à ajuster notre dévotion pour répondre aux maux qui touchent l’Église et la société actuelle. Il rappelle les origines scripturaires de cette dévotion et il souligne l’apport des saints de différentes époques sur ce thème, notamment saint Augustin ; sainte Marguerite Marie et saint Claude la Colombière (liés aux apparitions de Paray-le-Monial) ; saint Jean Eudes, saint François de Sales et saint Vincent de Paul; et plus récemment sainte Thérèse de Lisieux, saint Charles de Foucauld, saint John Henry Newman ou encore au XXe siècle sainte Faustine, sainte Teresa de Calcutta et saint Jean-Paul II.
- Reconnaissons-nous le Cœur du Christ comme une présence intime et quotidienne dans notre vie (Dilexit nos 81) ?
- Comment la dévotion au Sacré-Cœur peut elle nourrir notre vie spirituelle et nous rapprocher de l’Évangile ?
- Quels dangers pour notre foi peut-elle prévenir ?
Méditons avec sainte Thérèse de l’Enfant Jésus qui exprime le sens de sa dévotion au Cœur du Christ dans un extrait d’une lettre à son ami Maurice Bellière (Dilexit nos 136) :
Ah ! mon cher petit Frère, depuis qu’il m’a été donné de comprendre … l’amour du Cœur de Jésus, je vous avoue qu’il a chassé de mon cœur toute crainte. Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d’amour.
Chaque semaine jusqu’à Noël, retrouvez un nouvel épisode de la série de l’Avent :