Le père Luc Mellet, directeur du SNCC, intervient ce lundi 7 mai 2012, au XIIe congrès européen pour la catéchèse à Rome, au sujet d’une enquête européenne menée ces derniers mois sur l’initiation chrétienne. Voici ici une synthèse de l’enquête menée en France en 2011 auprès d’enfants et de jeunes entre 6 et 17 ans.

Initiation chrétienne – sommaire de l’enquête en France (à lire ici en version PDF) :

1. Le projet et la méthode
2. La synthèse
3. Deux étapes :
   Période de débat (écoute des personnes)
   Synthèse avec les participants à l’enquête

4. Que retenir de cette enquête ?

En France, l’initiation chrétienne par les relations : la famille et les témoins de la foi

Cette enquête montre clairement qu’en France, la famille dans ses diverses composantes, ses formes variées et son histoire propre est le lieu majeur de l’initiation chrétienne. Elle joue pleinement son rôle « d’écclesiole », selon le terme du concile Vatican II. Elle permet, facilite ou a contrario, empêche l’éclosion de la foi. Elle rend possible le témoignage entre membres d’une même famille. En effet, le témoin de la foi est un deuxième pilier de l’Initiation chrétienne des enfants et des jeunes.

Ainsi, la majeure partie du travail d’initiation à la foi chrétienne est porté par un tissu de relations humaines (familiales, amicales, ecclésiales) et grandit ou se fortifie dans un réseau relationnel qui est constitué de témoins de la foi. L’initiation chrétienne s’opère mieux dans un « bain nourricier » ecclésial. Elle en a besoin. L’Ecclesia mater est mise en lumière par cette enquête comme vecteur de la foi au Christ. L’initiation chrétienne est en quelque sorte le fruit de l’Église servante historique du Christ qui seul initie (cf. Texte national pour l’orientation de la catéchèse en France, p. 24 : « En fait, c’est le Christ qui, par l’Église son Corps, veut s’approcher des hommes, les inviter à partager… »).