25ème méditation sur l’évangélisation passionnée avec Madeleine Delbrêl. La joie de la foi parmi les non-croyants

Série sur l’évangélisation passionnée #25 – Comme dernier témoin de la passion pour l’évangélisation, le pape François nous présente la figure d’une femme française du 20ème siècle, laïque, Madeleine Delbrêl (1904-1964). Elle rencontre le Seigneur a vingt ans, marquée par le témoignage d’amies croyantes. Sa foi la conduit à donner sa vie à Dieu en restant au cœur du monde parmi les pauvres et les non-croyants. Le Pape François l’a déclarée ‘Vénérable’ en janvier 2018. Sa cause en béatification a été introduite en 1988.

Méditons à partir de ce texte de Madeleine Delbrêl : Quand nous avons connu la parole de Dieu, nous n’avons pas le droit de ne pas la recevoir ; quand nous l’avons reçue, nous n’avons pas le droit de ne pas la laisser s’incarner en nous ; quand elle s’est incarnée en nous, nous n’avons pas le droit de la garder pour nous : dès lors, nous appartenons à ceux qui l’attendent (Nous autres, gens des rues, Seuil, coll. «Livre de vie», n. 107, Paris, 1971).

  • A quoi nous appelle la rencontre du Seigneur dans sa Parole ?
  • Comment laisser cette Parole s’incarner en nous afin de la transmettre?

Prions avec le pape François, pour que Madeleine Delbrêl nous apprenne à vivre cette foi “in moto” –  » en mouvement « , cette foi féconde qui fait de tout acte de foi un acte de charité dans l’annonce de l’Évangile.

Résumé de la catéchèse du Saint-Père

Chers frères et sœurs, je voudrais vous présenter aujourd’hui la figure d’une femme française du XXe siècle, la vénérable Servante de Dieu Madeleine Delbrêl. Écrivaine et mystique, elle a vécu pendant plus de trente ans dans la banlieue pauvre et ouvrière de Paris. Après une adolescence vécue dans l’agnosticisme, Madeleine rencontre le Seigneur. Elle part alors à la recherche de Dieu, répondant à une soif profonde qu’elle ressent en elle. La joie de la foi l’amène à faire le choix d’une vie entièrement donnée à Dieu, au cœur de l’Église et au cœur du monde, partageant simplement dans la fraternité la vie des “gens de la rue”.

Le cœur toujours en sortie, Madeleine se laisse interpeller par le cri des pauvres et des non-croyants, l’interprétant comme un défi pour réveiller l’aspiration missionnaire dans l’Église. Elle sent que le Dieu de l’Évangile doit nous brûler intérieurement tant que nous n’aurons pas porté son Nom à tous ceux qui ne l’ont pas encore trouvé.

Madeleine Delbrêl nous enseigne aussi que nous sommes évangélisés en évangélisant, que nous sommes transformés par la Parole que nous proclamons. Elle est convaincue que les milieux athées ou sécularisés sont des lieux où, précisément là où il doit lutter, le chrétien peut renforcer la foi que Jésus lui a donnée.

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