Mystagogie
du grec « mustes », initié et « agein », conduire
C’est, pour les nouveaux baptisés, un temps d’approfondissement de la foi et d’incorporation à la communauté chrétienne.
Le RICA distingue la « mystagogie », la « catéchèse mystagogique » et le « temps de la mystagogie ».
• La mystagogie « s’accomplit d’abord par la manière dont la liturgie est célébrée, en tant qu’elle est porteuse du mystère et introduit dans toute sa profondeur ». Le pape François dit ainsi que « dans la prière liturgique, nous expérimentons la communion signifiée non pas par une pensée abstraite, mais par une action qui a pour agents Dieu et nous, le Christ et l’Église » (discours du 24 août 2017). La liturgie nous fait ressentir l’amour de Dieu pour nous. Elle suscite une transformation de notre manière de penser et d’agir, qui s’inscrit « dans un chemin communautaire d’écoute et de réponse ». En ce sens, toute liturgie est mystagogie.
• La catéchèse mystagogique est, quant à elle, une catéchèse qui « s’appuie sur les actes liturgiques pour en déployer la richesse de sens ». Dans la perspective du pape François, celle-ci est à comprendre comme « une école de vie chrétienne […] pour apprendre la vocation et la mission des disciples de Jésus » (discours du 24 août 2017).
• Le temps de la mystagogie est le dernier temps de l’initiation. Le « moment principal » de ce temps est les messes des dimanches de Pâques, dites « messes des néophytes ». Dans ce
temps, les néophytes approfondissent leur apprentissage de la vocation baptismale et de l’appartenance à la communauté ecclésiale.