En famille, célébrer la liturgie de la Semaine Sainte et Pâques

Vivre la Vigile pascale confinés chez soi, est-ce possible ? Des pistes pour vous accompagner.

Vivre la Vigile pascale confinés chez soi, est-ce possible ? Des pistes pour vous accompagner.

Comment vivre la Semaine Sainte et célébrer la fête de Pâques chez soi ? Voici des propositions de célébrations liturgiques domestiques pensées pour les parents et leurs enfants, afin que dans chaque foyer, on puisse vivre en communion avec l’Eglise le dimanche des Rameaux, le Triduum pascal, la Vigile et le dimanche de Pâques de cette année liturgique B.

Sur le site, vous trouverez également des propositions pour célébrer les jours saints à l’âge adulte.

Dimanche des Rameaux, le 31 mars

Célébration domestique familiale pour le Dimanche des Rameaux et de la Passion

Le jardin de Pâques peut servir de fil rouge, à compléter tout au long de la Semaine Sainte pour aider à vivre les célébrations domestiques. Vous trouverez des conseils pour réaliser un jardin de Pâques sur les sites du diocèse d’Albi et du diocèse de Paris.

On peut aussi préparer un cahier qui servira de « mémoire » de cette semaine sainte différente. Les jeunes, les adultes peuvent faire un dessin, écrire un mot, un texte, une prière … ce qui a été partagé durant la liturgie.

Préparer la célébration

On aura préparé des rameaux avec les enfants et les membres de la famille (à partir de végétaux du jardin).

Un baptisé pourra bénir les rameaux (buis, laurier, olivier, tout feuillage du jardin). Tout baptisé peut dire certaines bénédictions comme bénir la table, ses enfants puisqu’il s’agit de dire du bien de Dieu (Livre des bénédictions n°18).
Mais au nom de quelle légitimité des laïcs seraient-ils « autorisés » à bénir leurs rameaux ? Le Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle répond à cette question dans l’article Rameaux 2020 : Repères et proposition d’une bénédiction des rameaux à la maison.

Si l’on n’a pas de végétaux pour les rameaux, on pourra fabriquer avec les enfants auparavant des « rameaux » en papier qui, eux, ne seront pas bénis.

Une croix sera portée par un des membres de la famille.

Avec des enfants on peut proposer de mettre en scène le récit biblique qui sera proclamé et donc prévoir des figurines (playmobils – voir un exemple ici -, Legos, pâte à modeler, …)

Dans cette célébration, le choix a été fait de ne garder que l’entrée de Jésus à Jérusalem. Le récit de la Passion est prévu le Vendredi Saint.

On choisira des lecteurs, on peut répartir les interventions : narrateur, Jésus, foule, ville, …

La célébration peut débuter à la porte de la maison ou de l’appartement, si c’est possible.

On porte la croix et les rameaux.

Ouverture

La célébration commence par un court temps de silence pour se mettre en présence du Seigneur.

Puis on trace le signe de la croix.

Le signe de la Croix

En communion avec les autres chrétiens qui entrent en Semaine Sainte, on peut alors dire l’invitation suivante :

Pendant quarante jours,
nous avons préparé nos cœurs par la prière, la pénitence et le partage ;
et nous voici rassemblés au début de la semaine sainte,
pour commencer avec toute l’Église la célébration du Mystère pascal.
Aujourd’hui, le Christ entre à Jérusalem, la Ville sainte,
où il va mourir et ressusciter.

Mettons toute notre foi à rappeler maintenant le souvenir
de cette entrée triomphale de notre Sauveur ;
suivons-le dans sa passion jusqu’à la croix
pour avoir part à sa résurrection et à sa vie.

Six jours avant la fête de la Pâque,
lorsque le Seigneur fit son entrée à Jérusalem,
les enfants allèrent à sa rencontre.
Ils tenaient en main des branches de palmier,
et criaient à pleines voix : Hosanna au plus haut des cieux !
Sois béni, toi qui viens tout rayonnant de bonté !

Écoutons l’évangéliste nous rappeler cet événement.

Écouter la Parole

Lecture de l’Évangile selon saint Marc (Mc 11, 1-10)

Lorsqu’ils approchent de Jérusalem,
vers Bethphagé et Béthanie,
près du mont des Oliviers,
Jésus envoie deux de ses disciples
et leur dit :
« Allez au village qui est en face de vous.
Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché,
sur lequel personne ne s’est encore assis.
Détachez-le et amenez-le.
Si l’on vous dit :
‘Que faites-vous là ?’,
répondez :
‘Le Seigneur en a besoin,
mais il vous le renverra aussitôt.’ »
Ils partirent,
trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte,
dehors, dans la rue,
et ils le détachèrent.
Des gens qui se trouvaient là leur demandaient :
« Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? »
Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit,
et on les laissa faire.
Ils amenèrent le petit âne à Jésus,
le couvrirent de leurs manteaux,
et Jésus s’assit dessus.
Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin,
d’autres, des feuillages coupés dans les champs.
Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :
« Hosanna !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Béni soit le Règne qui vient,
celui de David, notre père.
Hosanna au plus haut des cieux ! »

On lève les rameaux et celui qui conduit la prière prononce la bénédiction :

Augmente la foi de ceux qui espèrent en toi, Seigneur, exauce la prière de ceux qui te supplient: nous tenons à la main ces rameaux pour fêter le Christ, notre Roi. Enrichis-les de ta bénédiction. Qu’ils soient pour nous le rappel de l’amour infini que tu as manifesté dans ton Fils. Pour que nous portions en lui des fruits qui te rendent gloire, donne-nous de vivre comme lui en faisant le bien. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

Tous : Amen

On peut proposer le chant : « Avec la foule » :

Avec la foule qui fait la fête (Sperissen/Michel Wackenheim/ADF-Musique)

1 – Avec la foule qui fait la fêt’, je chante « Hosanna ! »
Avec la foule qui se rassemble, je chante « Hosanna ! »

OUI QU’IL SOIT BÉNI, AU PLUS HAUT DES CIEUX,
L’ENVOYÉ DU PÈRE, LE FILS DE DAVID !
OUI QU’IL SOIT BÉNI, LE MESSIE DE DIEU,
CRIONS « HOSANNA ! », AU FILS DE DAVID !

2 – Avec les pauvres qui n’en peuv’ plus, je chante « Hosanna ! »
Avec les pauvres qui l’accompagnent, je chante « Hosanna ! »

3 – Avec les faibles qui l’aiment tant, je chante « Hosanna ! »
Avec les faibles qui l’interpellent, je chante « Hosanna ! »

4 – Avec l’Église qui se souvient, je chante « Hosanna ! »
Avec l’Église qui le célèbre, je chante « Hosanna ! »

Vers la fin du chant, on peut rejoindre le lieu de prière et déposer la croix, bien mise en valeur.

Prendre un temps pour partager

Trois propositions :

  1. On peut reprendre le texte biblique et le raconter avec les figurines.
  2. On peut jouer le texte biblique.
  3. On prend un temps de partage avec la Parole de Dieu :

Pour s’approprier la Parole de Dieu et ce qui vient d’être vécu, on peut s’aider des questions :

  • Que se passe-t-il pour Jésus ?
  • Qui est là ? Que font les personnes ? Que se passe-t-il pour elles ?
  • Pourquoi Jésus choisit-il une ânesse pour monter dessus ?
  • Qu’est-ce que j’ai envie de dire à Jésus ?

Méditation

« Aujourd’hui nous célébrons le dimanche des Rameaux, nous nous souvenons de Jésus qui est entré à Jérusalem, acclamé comme un roi. Comme la foule, et comme les chrétiens qui chaque année se retrouvent à l’église le dimanche des rameaux, nous tenons en mains des rameaux. D’habitude, le prêtre bénit ces rameaux et chacun les emporte chez soi pour les déposer sur les croix accrochées aux murs. Nous pouvons nous aussi déposer nos rameaux près de la croix.

Mais alors que la foule voulait faire de Jésus un Roi pour chasser les romains, Jésus est monté sur une ânesse, signe de son humilité. Nous, chrétiens nous célébrons Jésus Sauveur qui a donné sa vie par amour pour chacun et chacune d’entre nous.

Le dimanche des Rameaux nous fait entrer dans la grande Semaine Sainte où nous allons accompagner Jésus de son entrée à Jérusalem, sa mort sur la croix, jusqu’à sa Résurrection !

C’est un temps très important pour les chrétiens. Et nous voulons vivre cette semaine comme un temps fort, en communion avec tous les chrétiens ! »

Faire action de grâce

Nous pouvons ensuite rendre grâce au Père par la prière suivante qui introduira au Notre Père :

C’est pour te rendre grâce, Dieu Notre Père,
Que nous élevons notre cœur et le tournons vers toi.
En ce jour où nous faisons mémoire
De l’entrée de ton Fils à Jérusalem,
Nous te bénissons d’être la source de notre salut.

Alors qu’il était innocent,
il a voulu souffrir pour les coupables,
et, sans avoir commis le mal,
il s’est laissé condamner pour les criminels ;
sa mort a effacé nos fautes
et sa résurrection a fait de nous des justes.

C’est pourquoi nous voulons te prier avec confiance :

Notre Père…

Prière Finale

Dieu éternel et tout-puissant,
pour donner au genre humain
un exemple d’humilité,
tu as voulu que notre Sauveur prenne chair
et qu’il subisse la croix :
accorde-nous, dans ta bonté,
d’accueillir le témoignage de sa force dans la souffrance
et d’avoir part à sa résurrection.

Amen.

On peut terminer avec un chant :

« Fais paraître ton jour »

On coupera le chant avant la dernière strophe qui ne convient pas au dimanche des Rameaux. (L’acclamation ‘Alleluia’ étant réservée à partir de la Vigile Pascale).

Par la croix du Fils de Dieu, signe levé qui rassemble les nations,
Par le corps de Jésus-Christ dans nos prisons, innocent et torturé,
Sur les terres désolées, terres d’exil, sans printemps, sans amandier.

Fais paraître ton Jour,
Et le temps de ta grâce,
Fais paraître ton Jour:
Que l’homme soit sauvé!

Par la croix du Bien-Aimé, fleuve de paix où s’abreuve toute vie,
Par le corps de Jésus-Christ, hurlant nos peurs dans la nuit des hôpitaux,
Sur le monde que tu fis, pour qu’il soit beau, et nous parle de ton nom.

Par la croix du Serviteur, porche royal où s’avancent les pécheurs,
Par le corps de Jésus-Christ, nu, outragé, sous le rire des bourreaux
Sur les foules sans berger et sans espoir qui ne vont qu’à perdre cœur.

Après la liturgie

On peut proposer aux enfants s’ils le souhaitent de faire des dessins dans un cahier qui servira de « mémoire » de cette semaine sainte différente. Les jeunes, les adultes peuvent écrire un mot, un texte, une prière … ce qui a été partagé durant la liturgie.

On peut décorer des œufs de Pâques et organiser une chasses aux œufs.

Pourquoi dit-on que les cloches apporte des œufs le dimanche de Pâques ?

Quelques explications :

D’où viennent les traditions de Pâques ?

D’où vient la coutume des œufs de Pâques ?

Pourquoi parle-t-on des cloches de Pâques ?

Les idées d’activités avec les œufs de Pâques de l’APCR : Pour faire l’arbre de Pâques

Prions en Eglise

Célébrer les Rameaux à la maison

Une célébration en famille pour les Rameaux avec la lecture de l’entrée à Jérusalem.

Le Carême 2020 nous a brusquement plongés en confinement. Une expérience inédite, à vivre cependant « en Église », en communion les uns les autres. Chaque famille est une petite Église domestique : unis à l’Église universelle, célébrons le Christ Jésus qui va vers sa Passion.

Jeudi Saint, le 1er avril

Célébration domestique familiale pour le Jeudi Saint

Le jardin de Pâques peut servir de fil rouge, à compléter tout au long de la Semaine Sainte pour aider à vivre les célébrations domestiques. Vous trouverez des conseils pour réaliser un jardin de Pâques sur les sites du diocèse d’Albi, du diocèse de Paris et du diocèse d’Evry.

On peut poursuivre le cahier qui servira de « mémoire » de cette Semaine Sainte différente. Les jeunes, les adultes peuvent faire un dessin, écrire un mot, un texte, une prière … ce qui a été partagé durant la liturgie.

Préparer la célébration :

On aura préparé une belle table et un repas festif. Nous serons en lien avec ce que vivent les juifs dans le cadre du repas pascal et celui que le Christ a vécu avec ses Apôtres : On va commencer par lire l’Ecriture, …

Pour comprendre le texte biblique on peut regarder la vidéo sur le repas pascal et la fête juive de Pessah :

On aura prévu les lecteurs.

On aura également préparé ce qu’il faut pour le lavement des pieds : une bassine et des serviettes … pour favoriser un geste qui se déroule dans un climat de recueillement.

Enfin, un espace « prière ».

On dira aux enfants et aux membres de la famille :

Le Jeudi Saint, les chrétiens se souviennent du dernier repas de Jésus.

  • Ce soir-là, durant le repas, Jésus a lavé les pieds de ses disciples. Il montre que celui qui veut suive Dieu, qui veut être son disciple est au service des autres.
  • Ce soir-là il a partagé le pain et le vin. Il a dit : « Faites ceci en mémoire de moi ». C’est ce que font les chrétiens à chaque fois qu’ils célèbrent la messe.
  • Ce soir-là enfin, Jésus est parti prier dans le jardin des Oliviers où il est arrêté. Le soir du jeudi saint, les chrétiens se souviennent de Jésus qui a invité ses disciples à prier avec lui et ils prennent du temps.

Nous allons vivre le Jeudi Saint en deux parties :

  • A table : réunis autour de la table familiale dressée de manière festive et au cours d’un repas. C’est à cet endroit que nous vivrons le lavement des pieds.
  • A l’espace prière : dans sa seconde partie, vous serez invités à rejoindre un autre lieu, par exemple autour de la croix utilisée pour la célébration du dimanche des Rameaux.

Première partie

1er temps

Rassemblés autour de la table, debout, après avoir tracé sur soi le signe de la croix, on peut prendre un chant.

Par exemple :

La nuit qu’il fut livré (HP 3 ; P. Dorlay / air breton / J. Gélineau et G. Geoffray / Mame) couplets 1-2

Ou un autre chant :

Ce soir-là

(Sperissen/Michel Wackenheim/ADF-Musique)

1 – Ce soir-là, Jésus invite ses amis,
Ce soir-là, Il leur partag’ le pain, le vin,
Ce soir-là, Jésus leur donn’ le pain de vie,
Ce soir-là, Il dit : « faites cela demain ! »

2 – Par amour, Jésus se donne sans compter,
Par amour, Il veut nourrir ceux qui ont faim,
Par amour, Jésus se donne pour sauver,
Par amour, il se fait petit dans nos mains.

3 – Fait’ ceci, dit Jésus à ses invités
Fait’ ceci, à vous je donne mon corps livré,
Fait’ ceci, à vous je donne mon sang versé,
Fait’ ceci, pour toujours dans le monde entier.

4 – Mystère, lorsque Jésus est contemplé,
Mystère, quand il nous donne son amour,
Mystère, lorsque Jésus est adoré,
Quel mystèr’, quand il se donne pour toujours.

5 – Ce soir-là, merci Jésus pour ton repas,
Ce soir-là, où tu as honoré ton Père,
Ce soir-là, tu nous as dit que tu es là,
Ce soir-là, où tu as sanctifié la terre.

6 – Gloire à toi, Seigneur Jésus pain de la vie,
Gloire à toi, Seigneur Jésus source de paix
Gloire à toi, Seigneur Jésus, vin de la joie,
Gloire à toi, Seigneur Jésus fleuve d’amour.

Une fois le chant terminé, chacun prend place et quelqu’un fait la lecture.

On introduit : « Il s’agit d’un des textes les plus importants pour Israël, car il fait mémoire du repas qui précède la libération de l’esclavage en Egypte par Dieu ».

Lecture du livre de l’Exode (12, 1-8.11-14)

En ces jours-là, dans le pays d’Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron : « Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le commencement de l’année. Parlez ainsi à toute la communauté d’Israël : le dix de ce mois, que l’on prenne un agneau par famille, un agneau par maison. Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez l’agneau d’après ce que chacun peut manger. Ce sera une bête sans défaut, un mâle, de l’année. Vous prendrez un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour du mois. Dans toute l’assemblée de la communauté d’Israël, on l’immolera au coucher du soleil. On prendra du sang, que l’on mettra sur les deux montants et sur le linteau des maisons où on le mangera. On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c’est la Pâque du Seigneur. Je traverserai le pays d’Égypte, cette nuit-là ; je frapperai tout premier-né au pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’au bétail. Contre tous les dieux de l’Égypte j’exercerai mes jugements : Je suis le Seigneur. Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je frapperai le pays d’Égypte. Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez. »

– Parole du Seigneur.

On peut proposer aux enfants et autres membres de la famille d’échanger sur ce que nous avons compris, entendu, ce qui nous parle dans cette lecture … :

  • Que se passe-t-il dans ce récit ?
  • Quels sont les personnages qui sont présents ; que disent-ils ? ; que font-ils ? que vivent-ils ?
  • Qu’est-ce que cela produit ?
  • Quel est le mot qui est présent dans ce texte et qui est très important pour les chrétiens ? (La Pâque – Pessah – qui signifie passage)

Après un temps de silence, variable selon les situations, on peut commencer la première partie du repas.

2e temps

Après ce premier temps, on observe un court silence. On peut ensuite soit chanter ou prier le psaume 115 soit chanter le cantique proposé :

Psaume (115 (116b), 12-13, 15-16ac, 17-18)

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Certains préféreront prendre un chant qui dise l’action de grâce, par exemple :

Pain rompu pour un monde nouveau (D284)

Pain rompu pour un monde nouveau,
Gloire à toi, Jésus Christ !
Pain de Dieu, viens ouvrir nos tombeaux,
Fais-nous vivre de l’Esprit !

1 – Tu as donné ton corps pour la vie du monde.
Tu as offert ta mort pour la paix du monde.

2 – Tu as rompu le pain qui restaure l’homme,
A tous ceux qui ont faim s’ouvre ton Royaume.

3 – Ton corps est un levain de vie éternelle.
Tu sèmes dans nos mains ta Bonne Nouvelle.

Ensuite, on poursuit le repas.

3e temps

De même, après un bref silence, on lit l’Évangile de Jean sur le lavement des pieds.

Lecture de l’Évangile selon Saint Jean (13, 1-15)

Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture. Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. » Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit : « Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Lavement des pieds

On peut ici procéder au lavement des pieds : une personne de la famille fait ce geste pour chacun des membres de la famille.

Pour garder une atmosphère recueillie, il n’est pas nécessaire de quitter sa place, seul celui qui lave les pieds bougera. Toutes les variantes sont possibles pourvu que ce geste soit vécu comme un geste liturgique : ainsi les époux peuvent se laver les pieds mutuellement, les parents ceux des enfants …

On introduit : « Ce soir, nous revivons le geste que Jésus a fait le soir du dernier repas avec ses disciples. Il nous invite à être au service les uns des autres ».

Pendant ce temps on peut chanter :

Ubi caritas (AELF / J. Berthier / Taizé / CNA n°448)

ou bien :

« Où sont amour et charité » D511 ; E. Baranger / Ed de l’Emmanuel

ou tout autre chant sur la charité qui convienne.

À la fin du repas, chacun se lève de table et celui qui préside dit la prière suivante :

Nous avons partagé dans la joie ce repas

qui nous a rappelé le dernier repas de Jésus avec ses disciples.

Que demeurent en nous, la foi, l’espérance et la charité ;

que grandisse en nous la plus grande des trois : la charité.

Deuxième Partie

On invite à se déplacer en famille au lieu prévu (espace prière) où a été placée la croix du dimanche des Rameaux.

On explique :

Comme Jésus est allé prier au jardin des Oliviers après avoir partagé le repas avec les disciples, nous aussi nous voulons prendre un moment avec lui pour prier et l’accompagner.

Il va être arrêté. Nous lui disons notre amour en prenant du temps avec lui.

Un chant ouvre ce temps de prière que l’Église recommande comme un moment pour durer dans la prière auprès du Christ.

Par exemple :

Quelle triste nuit, Jésus

(Sperissen/Michel Wackenheim/ADF-Musique)

1 – Quelle triste nuit, Jésus, au jardin des Oliviers.
Là, tu pries Dieu et lui dis : « Que ta volonté soit fait’ ! »

OU… OU… OU…
OU… OU… OU…

2 – Quelle triste nuit, Jésus, entouré par tes amis,
Au lieu-dit Gethsémani, tu annonc’ qu’ils vont partir.

3 – Quelle triste nuit Jésus, quand tu vois dormir les tiens,
Quand tu te sens délaissé, et tu sais ta mort prochaine.

4 – Quelle triste nuit Jésus, les soldats soudain avancent,
C’est Juda qui les précède, et t’embrass’ une dernièr’ fois.

5 – Quelle triste nuit Jésus, quand te voilà arrêté,
Tu leur dis : « oui, c’est ainsi que mon nom sera connu ! »

6 – Quelle triste nuit Jésus, abandonné par les tiens,
Arrêté, mis en prison, en leurs mains tu es livré !

Partage

On peut écouter le chant, comme une méditation, ou lire les strophes à tour de rôle

Puis redire un mot, une phrase qui nous touche particulièrement et partager notre méditation, nos intentions de prière que nous confierons au Seigneur en disant le Notre Père.

La prière finale

Dieu fidèle,
tu as écouté la prière du Christ,
tu l’as libéré de la détresse.
Ne permets pas que nos cœurs se troublent,
rends-les confiants, mets en eux ta joie ;
et nous attendrons dans le silence et la paix,
le bonheur de voir ton visage.

Après la liturgie

On peut proposer aux enfants s’ils le souhaitent de faire des dessins dans le cahier qui servira de « mémoire » de cette Semaine Sainte différente. Les jeunes, les adultes peuvent écrire un mot, un texte, une prière … ce qui a été partagé durant la liturgie. Par exemple ce que je retiens, ce qui m’a marqué durant ce temps de repas un peu inhabituel et durant la prière qui a suivi le repas.

Prions en Eglise

C’est … jeudi : Jeudi Saint, la Cène du Seigneur

D’habitude, les serviteurs servent leur maître. Avec Jésus, le maître devient serviteur ! Il ne lave pas seulement les pieds de ses disciples, il leur donne du pain et du vin, signes de sa présence parmi eux.

Pour les 7-12 ans, voici les lectures, les dessins et les jeux du jeudi 9 avril 2020 à télécharger.

Vendredi Saint, le 2 avril

Nous proposons une célébration de la Passion, de nombreuses propositions sont disponibles pour vivre un Chemin de croix sur les sites des diocèses et sur l’article Confinement et communion ecclésiale : célébrer la liturgie de la Semaine Sainte et fêter Pâques.

Célébration domestique familiale de la Passion, le 2 avril

Le jardin de Pâques peut servir de fil rouge, à compléter tout au long de la Semaine Sainte pour aider à vivre les célébrations domestiques. Vous trouverez des conseils pour réaliser un jardin de Pâques sur les sites du diocèse d’Albi et du diocèse de Paris.

On peut aussi poursuivre le cahier qui servira de « mémoire » de cette Semaine Sainte différente. Les jeunes, les adultes peuvent faire un dessin, écrire un mot, un texte, une prière … ce qui a été partagé durant la liturgie.

Préparer la célébration

On prévoit la répartition des lecteurs de la Passion.

On aura préparé l’espace prière sur lequel est déposée la croix.

On explique aux enfants :

Le Vendredi Saint, les chrétiens se souviennent que Jésus a été condamné à mort, qu’il a porté sa croix et qu’il est mort.

Nous allons prendre du temps pour être avec Jésus et lui dire merci pour son amour pour nous.

Dans l’espace prière, on aura tout enlevé, la croix est seule : pas de fleur, pas bougie, … rien … que la croix seule …

Ouverture liturgique

On se tient devant la croix en silence. On peut être à genoux.

Celui qui préside à la prière dit :

Seigneur, nous savons que tu aimes sans mesure,
Toi qui n’as pas refusé ton propre Fils,
mais qui l’as envoyé pour sauver tous les hommes ;
Aujourd’hui encore, montre-nous ton amour :
Nous voulons suivre le Christ qui marche librement vers sa mort ;
Soutiens-nous comme tu l’as soutenu,
et sanctifie-nous dans le mystère de sa Pâque.

Amen.

Écouter la Parole

Après ce moment de recueillement et de silence devant la croix, nous prenons le temps d’ouvrir les Écritures.

La croix et la résurrection sont intimement liés et forment un même mystère.

Nous sommes invités à suivre le Christ jusqu’à la croix, qui nous mène à la résurrection.

On peut chanter ou lire ensemble, ou à tour de rôle le psaume 30 :

On peut aussi écouter cette version musicale.

  • Psaume 30

Ant. « Ô Père, en tes mains, je remets mon esprit. »

ou « En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit »

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ;
garde-moi d’être humilié pour toujours.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

Je suis la risée de mes adversaires
et même de mes voisins ;
je fais peur à mes amis,
s’ils me voient dans la rue, ils me fuient.

On m’ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu’on jette.
J’entends les calomnies de la foule :
ils s’accordent pour m’ôter la vie.

Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main :
délivre-moi des mains hostiles qui s’acharnent

Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !

  • Passion selon saint Jean (18,1 – 19, 42)

Puis, on lit la Passion selon saint Jean.

On aura prévenu les enfants qu’il s’agit d’une longue lecture … aussi on aura pu répartir les lecteurs : narrateur, Jésus, les soldats, Pierre, la jeune servante, le grand-prêtre, Pilate.

(Dans ce cas, bien organiser les choses en amont)

On invite à s’installer et à garder une ambiance de recueillement.

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon Saint Jean

« Ayant ainsi parlé, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. 03 Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? »

Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. »

Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.

Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous ? »

Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »

Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »

Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés ». Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus.

Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »

Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : « Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. » Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors. Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.

Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »

Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! »

Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. Pierre était avec eux, en train de se chauffer. Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.

Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette. Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. »

À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »

Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal ? Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »

Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe. Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »

Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! »

Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? » Encore une fois, Pierre le nia. Et aussitôt un coq chanta.

Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal. Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »

Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. »

Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »

Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »

Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »

Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »

Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »

Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »

Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »

Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit.

Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient.

Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. » Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »

Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »

Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »

Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »

En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »

Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »

Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? »

Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié. Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha.

C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs”. »

Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture : Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement. C’est bien ce que firent les soldats.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.

Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.

(Ici on marque un temps d’arrêt et de silence. On peut se prosterner en signe d’adoration)

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.

Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. À cause de la Préparation de la Pâque juive, et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus. »

Prière universelle

Après un moment de silence, après avoir écouté la Passion du Seigneur, on prend le temps de faire monter vers Dieu des prières.

Ces prières sont celles proposées par l’Eglise pour l’office de la Passion. En ce temps de confinement, elles nous mettent en communion les uns et les autres d’une manière toute particulière. Cette année, une onzième prière est donc ajoutée.

On peut toutes les prendre ou en choisir quelques-unes selon ce qui est le plus approprié dans le contexte familial.

Refrain après silence : « Dieu de tendresse, souviens-toi de nous ! »

-1-

Lecteur 1 : Prions pour la sainte Église de Dieu :

Lecteur 2 : Que le Père tout-puissant lui donne la paix et l’unité, qu’il la protège dans tout l’univers ; et qu’il nous accorde une vie calme et paisible pour que nous rendions grâce à notre Dieu. (silence)

Celui qui préside : Dieu éternel et tout-puissant, dans le Christ, tu as révélé ta gloire à tous les peuples ; Protège l’œuvre de ton amour : afin que ton Église répandue par tout l’univers demeure inébranlable dans la foi pour proclamer ton nom. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

-2-

Lecteur 1 : Prions pour notre saint Père le pape François, élevé par Dieu à l’ordre épiscopal

Lecteur 2 : Qu’il le garde sain et sauf à son Église pour gouverner le peuple de Dieu. (silence)

Celui qui préside : Dieu éternel et tout-puissant dont la sagesse organise toutes choses, daigne écouter notre prière : Protège avec amour le pape que tu as choisi, afin que, sous la conduite de ce pasteur, le peuple chrétien que tu gouvernes progresse toujours dans la foi. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

-3-

Lecteur 1 : Prions pour notre évêque (citer son prénom), pour tous les évêques, les prêtres, les diacres, pour tous ceux qui remplissent des ministères dans l’Église, et pour l’ensemble du peuple des croyants. (silence)

Celui qui préside : Dieu éternel et tout-puissant dont l’Esprit sanctifie et gouverne le corps entier de l’Église, exauce les prières que nous t’adressons pour tous les ordres de fidèles qui la composent : Que chacun d’eux, par le don de ta grâce, te serve avec fidélité. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

-4-

Lecteur 1 : Prions pour les catéchumènes :

Lecteur 2 : Que Dieu notre Seigneur ouvre leur intelligence et leur cœur, et les accueille dans sa miséricorde ; Après avoir reçu le pardon de tous leurs péchés par le bain de la naissance nouvelle, qu’ils soient incorporés à notre Seigneur Jésus Christ. (silence)

Celui qui préside : Dieu éternel et tout-puissant, toi qui assures toujours la fécondité de ton Église, augmente en nos catéchumènes l’intelligence et la foi: qu’ils renaissent à la source du baptême et prennent place parmi tes enfants d’adoption. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

-5-

Lecteur 1 : Prions pour tous nos frères qui croient en Jésus Christ et s’efforcent de conformer leur vie à la vérité :

Lecteur 2 : Demandons au Seigneur notre Dieu de les rassembler et de les garder dans l’unité de son Église. (silence)

Celui qui préside : Dieu éternel et tout-puissant, toi qui rassembles ce qui est dispersé, et qui fais l’unité de ce que tu rassembles, regarde avec amour l’Église de ton Fils: Nous te prions d’unir dans la totalité de la foi et par le lien de la charité tous les hommes qu’un seul baptême a consacrés. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

-6-

Lecteur 1 : Prions pour les Juifs à qui Dieu a parlé en premier :

Lecteur 2 : Qu’ils progressent dans l’amour de son Nom et la fidélité à son Alliance. (silence)

Celui qui préside : Dieu éternel et tout-puissant, toi qui as choisi Abraham et sa descendance pour en faire les fils de ta promesse, Conduis à la plénitude de la rédemption le premier peuple de l’Alliance, comme ton Église t’en supplie. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

-7-

Lecteur 1 : Prions pour ceux qui ne croient pas en Jésus Christ :

Lecteur 2 : Demandons qu’à la lumière de l’Esprit Saint, ils soient capables eux aussi de s’engager pleinement sur le chemin du salut. (silence)

Celui qui préside : Dieu éternel et tout-puissant, donne à ceux qui ne croient pas au Christ d’aller sous ton regard avec un cœur sincère, afin de parvenir à la connaissance de la vérité. Et donne-nous de mieux nous aimer les uns les autres et d’ouvrir davantage notre vie à la tienne, pour être dans le monde de meilleurs témoins de ton amour. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

-8-

Lecteur 1 : Prions pour ceux qui ne connaissent pas Dieu :

Lecteur 2 : Demandons qu’en obéissant à leur conscience ils parviennent à le reconnaître. (silence)

Celui qui préside : Dieu éternel et tout-puissant, toi qui as créé les hommes pour qu’ils te cherchent de tout leur cœur et que leur cœur s’apaise en te trouvant, fais qu’au milieu des difficultés de ce monde tous puissent discerner les signes de ta bonté et rencontrer des témoins de ton amour : qu’ils aient le bonheur de te reconnaître, toi, le seul vrai Dieu et le Père de tous les hommes. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

-9-

Lecteur 1 : Prions pour les chefs d’État et tous les responsables des affaires publiques :

Lecteur 2 : Que le Seigneur notre Dieu dirige leur esprit et leur cœur selon sa volonté pour la paix et la liberté de tous. (silence)

Celui qui préside : Dieu éternel et tout-puissant, toi qui tiens en ta main le cœur des hommes, et garantis les droits des peuples, viens en aide à ceux qui exercent le pouvoir. Que partout sur la terre s’affermissent avec ta grâce la sécurité et la paix, la prospérité des nations et la liberté religieuse. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

-10-

Lecteur 1 : Prions Dieu le Père tout-puissant d’avoir pitié des hommes dans l’épreuve :

Lecteur 2 : Qu’il débarrasse le monde de toute erreur, qu’il chasse les épidémies et repousse la famine, qu’il vide les prisons et délivre les captifs, qu’il protège ceux qui voyagent, qu’il ramène chez eux les exilés, qu’il donne la force aux malades, et accorde le salut aux mourants. (silence)

Celui qui préside : Dieu éternel et tout-puissant, consolation des affligés, force de ceux qui peinent, entends les prières des hommes qui t’appellent, quelles que soient leurs souffrances. Qu’ils aient la joie de trouver dans leurs détresses le secours de ta miséricorde. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

-11-

Une intention particulière ajoutée cette année :

« Dieu éternel et tout-puissant, force de ceux qui espèrent en toi,
regarde avec compassion ceux qui se trouvent, en ces jours,
dans une situation de désarroi :
nous te prions pour les malades et pour ceux qui les soignent ;
que tes secours, toujours présents, assistent ceux qui ont besoin de toi
et que ta grâce accorde aux les défunts
la vie éternelle que tu veux offrir à tous.

Par Jésus. »

La contemplation de la croix

On explique qu’arrive le moment où l’on veut maintenant contempler la croix de Jésus … prendre du temps avec lui en silence …

On peut se mettre à genoux.

Un refrain peut rythmer ce temps :

Voici le bois de la croix qui a porté le salut du monde !

Ou

Tu entends mon cri tendre Père

Ou

Ô croix dressée sur le monde

Conclusion

On invite à prier le Notre Père.

Oraison finale :

Que ta bénédiction, Seigneur,
descende en abondance sur ton peuple qui a célébré la mort de ton Fils dans l’espérance de sa propre résurrection :
accorde-lui pardon et réconfort, augmente sa foi, assure son éternelle rédemption.

Amen.

On peut terminer avec le cantique :

Victoire ! Tu règneras ! (H 32 ; D. Julien / mélodie slave / Fleurus) couplets 1, 2, 3

Après la liturgie

On peut proposer aux enfants s’ils le souhaitent de faire des dessins dans le cahier qui servira de « mémoire » de cette Semaine Sainte différente. Les jeunes, les adultes peuvent écrire un mot, un texte, une prière … ce qui a été partagé durant la liturgie.

Prions en Église Junior :

C’est… vendredi : Chemin de Croix, la Passion du Seigneur

Découvre l’amour de Dieu en vivant, toi aussi, le chemin de croix.

Deux jours avant Pâques, le Vendredi saint, les chrétiens prient les derniers moments de la vie de Jésus. C’est le chemin de croix. Ce chemin se compose de quatorze épisodes, appelés « stations ». Même confinés à la maison, nous pouvons les méditer et prier ensemble. Es-tu prêt ?

Samedi Saint, le 3 avril

Méditation artistique autour du grand silence du Samedi Saint

Une vidéo en forme de méditation bâtie autour de l'homélie ancienne pour le grand et Saint samedi, des Pietas d'Annibale Carracci et d'un morceau composé par Antonio Lotti.

Célébration domestique familiale de la Vigile pascale

Le jardin de Pâques peut servir de fil rouge, à compléter tout au long de la Semaine Sainte pour aider à vivre les célébrations domestiques. Vous trouverez des conseils pour réaliser un jardin de Pâques sur les sites du diocèse d’Albi et du diocèse de Paris.

On peut aussi poursuivre le cahier qui servira de « mémoire » de cette Semaine Sainte différente. Les jeunes, les adultes peuvent faire un dessin, écrire un mot, un texte, une prière … ce qui a été partagé durant la liturgie.

Préparer la célébration

On prévoit les bougies

On prévoit les lecteurs :

– Pour la première lecture autour de la Création, répartir la lecture. On peut apporter les éléments de la création (dessins, objets, …)

– Pour la deuxième lecture (la sortie d’Egypte), on peut répartir la lecture (narrateur, le Seigneur, les Egyptiens, Moïse)

Il sera bon de préparer, dans la pièce où l’on célébrera la Vigile, un lieu qui accueillera une icône ou une image de la résurrection du Christ. On peut éventuellement imprimer une image trouvée sur internet.

La veillée comporte les quatre grands moments de la Vigile pascale : la lumière, la Parole de Dieu, la mémoire du baptême, l’action de grâce. Il serait souhaitable de conserver cette structure. Si on le désire, on pourra ajouter, après la profession de foi, une prière universelle spontanée.

Ouverture liturgique

La célébration commence par un court temps de silence pour se mettre en présence du Seigneur. Puis on fait le signe de la croix.

La Lumière

En communion avec les autres chrétiens, on dépose une bougie allumée à la fenêtre.

Celui qui préside dit la prière suivante :

Sois béni, Seigneur notre Dieu.
Tu as donné aux hommes la clarté de la vraie lumière
En leur envoyant ton Fils Jésus.
Que cette lumière qui brille à notre fenêtre en cette nuit de Pâques
Fasse de nous des foyers de lumière au cœur du monde.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Amen.

On peut alors prendre un chant, par exemple :

Joyeuse lumière (SYLC1 NC 1 – D Bourgeois/JF Revel/A Gouzes)

Écouter la Parole

La Vigile pascale propose 7 lectures qui nous rappellent le projet de Dieu et sa pédagogie qui est de nous révéler son amour, de nous sauver par Jésus le Christ.

Ici, on en proposera 3 :

  • La Création
  • La sortie d’Egypte
  • La résurrection de Jésus

Dans la mesure du possible, on proclamera les deux premières lectures avec le minimum de lumière. On allumera toutes les lumières pour la proclamation de l’évangile.

Première lecture

Lecture du Livre de la Genèse (Gn 1, 1- 2,2)

Le récit de la Création nous rappelle que la parole de Dieu est au commencement de tout. Sans elle, il n’y a que le néant.

AU COMMENCEMENT, Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme
et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres.
Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ».
Il y eut un soir, il y eut un matin : premier jour.

Et Dieu dit : « Qu’il y ait un firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare les eaux. »
Dieu fit le firmament, il sépara les eaux qui sont au-dessous du firmament et les eaux qui sont au-dessus.
Et ce fut ainsi.
Dieu appela le firmament « ciel ».
Il y eut un soir, il y eut un matin : deuxième jour.

Et Dieu dit : « Les eaux qui sont au-dessous du ciel, qu’elles se rassemblent en un seul lieu,
et que paraisse la terre ferme. » Et ce fut ainsi.
Dieu appela la terre ferme « terre », et il appela la masse des eaux « mer ».
Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Que la terre produise l’herbe, la plante qui porte sa semence,
et que, sur la terre, l’arbre à fruit donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence. »
Et ce fut ainsi.
La terre produisit l’herbe, la plante qui porte sa semence, selon son espèce,
et l’arbre qui donne, selon son espèce, le fruit qui porte sa semence.
Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : troisième jour.

Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ;
qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ;
et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. »
Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour,
le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre,
pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres.
Et Dieu vit que cela était bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : quatrième jour.

Et Dieu dit : « Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants,
et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel. »
Dieu créa, selon leur espèce, les grands monstres marins, tous les êtres vivants qui vont et viennent et foisonnent dans les eaux, et aussi, selon leur espèce, tous les oiseaux qui volent.
Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu les bénit par ces paroles : « Soyez féconds et multipliez-vous,
remplissez les mers, que les oiseaux se multiplient sur la terre. »
Il y eut un soir, il y eut un matin : cinquième jour.

Et Dieu dit : « Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce,
bestiaux, bestioles et bêtes sauvages selon leur espèce. »
Et ce fut ainsi.
Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce,
et toutes les bestioles de la terre selon leur espèce.
Et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance.
Qu’il soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages,
et de toutes les bestioles qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa,
il les créa homme et femme.
Dieu les bénit et leur dit : « Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la.
Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel,
et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre. »
Dieu dit encore : « Je vous donne toute plante qui porte sa semence sur toute la surface de la terre,
et tout arbre dont le fruit porte sa semence : telle sera votre nourriture.
À tous les animaux de la terre, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui va et vient sur la terre et qui a souffle de vie, je donne comme nourriture toute herbe verte. »
Et ce fut ainsi.
Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon.
Il y eut un soir, il y eut un matin : sixième jour.

Ainsi furent achevés le ciel et la terre, et tout leur déploiement.
Le septième jour, Dieu avait achevé l’œuvre qu’il avait faite.
Il se reposa, le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite.

Psaume de la création

On peut chanter ici le psaume de la création. Une gestuation du refrain est proposée.

Par les cieux devant toi, splendeur et majesté,
Par l’infiniment grand, l’infiniment petit,
Et par le firmament, ton manteau étoilé,
Et par frère soleil, je veux crier

Mon Dieu, tu es grand, tu es beau, [lever les bras progressivement]
Dieu vivant, Dieu Très-Haut,
[les bras très haut vers le ciel !]
Tu es le Dieu d’amour !
[se donner les mains]
Mon Dieu, tu es grand, tu es beau, [lever les bras progressivement]
Dieu vivant, Dieu Très-Haut,
[les bras très haut vers le ciel !]
Dieu présent en toute création !
[montrer le monde autour de soi avec les bras]

Par tous les océans et par toutes les mers,
Par tous les continents et par l’eau des rivières,
Par le feu qui te dit comme un buisson ardent,
Et par l’aile du vent, je veux crier

Par toutes les montagnes et toutes les vallées,
Par l’ombre des forêts et par les fleurs des champs,
Par les bourgeons des arbres et l’herbe des praires,
Par le blé en épis, je veux crier

Par tous les animaux de la terre et de l’eau,
Par le chant des oiseaux, par le chant de la vie,
Par l’homme que tu fis juste moins grand que toi,
Et par tous ses enfants, je veux crier

Deuxième lecture

En traversant la mer, le peuple est sauvé de l’esclavage. En traversant les eaux du baptême, nous faisons, par le Christ, l’expérience de la libération de nos esclavages mortels.

Lecture du Livre de l’Exode (Ex 14, 15-15, 1a)

Le Seigneur dit à Moïse : « Pourquoi crier vers moi ?
Ordonne aux fils d’Israël de se mettre en route !
Toi, lève ton bâton, étends le bras sur la mer, fends-la en deux,
et que les fils d’Israël entrent au milieu de la mer à pied sec.
Et moi, je ferai en sorte que les Égyptiens s’obstinent : ils y entreront derrière eux ;
je me glorifierai aux dépens de Pharaon et de toute son armée, de ses chars et de ses guerriers.
Les Égyptiens sauront que je suis le Seigneur,
quand je me serai glorifié aux dépens de Pharaon, de ses chars et de ses guerriers. »
L’ange de Dieu, qui marchait en avant d’Israël, se déplaça et marcha à l’arrière.
La colonne de nuée se déplaça depuis l’avant-garde et vint se tenir à l’arrière,
entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël.
Cette nuée était à la fois ténèbres et lumière dans la nuit,
si bien que, de toute la nuit, ils ne purent se rencontrer.
Moïse étendit le bras sur la mer.
Le Seigneur chassa la mer toute la nuit par un fort vent d’est ;
il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.
Les fils d’Israël entrèrent au milieu de la mer à pied sec,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Les Égyptiens les poursuivirent ;
tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses guerriers entrèrent derrière eux jusqu’au milieu de la mer.
Aux dernières heures de la nuit, le Seigneur observa, depuis la colonne de feu et de nuée, l’armée des Égyptiens, et il la frappa de panique.
Il faussa les roues de leurs chars, et ils eurent beaucoup de peine à les conduire.
Les Égyptiens s’écrièrent : « Fuyons devant Israël, car c’est le Seigneur qui combat pour eux contre nous ! »
Le Seigneur dit à Moïse :
« Étends le bras sur la mer : que les eaux reviennent sur les Égyptiens, leurs chars et leurs guerriers ! »
Moïse étendit le bras sur la mer.
Au point du jour, la mer reprit sa place ;
dans leur fuite, les Égyptiens s’y heurtèrent, et le Seigneur les précipita au milieu de la mer.
Les eaux refluèrent et recouvrirent les chars et les guerriers,
toute l’armée de Pharaon qui était entrée dans la mer à la poursuite d’Israël.
Il n’en resta pas un seul.
Mais les fils d’Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer,
les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche.
Ce jour-là, le Seigneur sauva Israël de la main de l’Égypte,
et Israël vit les Égyptiens morts sur le bord de la mer.
Israël vit avec quelle main puissante le Seigneur avait agi contre l’Égypte.
Le peuple craignit le Seigneur, il mit sa foi dans le Seigneur et dans son serviteur Moïse.
Alors Moïse et les fils d’Israël chantèrent ce cantique au Seigneur » :

On peut chanter le cantique de Moïse :

Cantique de Moïse (Ex 15, 1b, 2, 3-4, 5-6, 17-18)

R/ Chantons pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire ! (cf. Ex 15, 1b)

Je chanterai pour le Seigneur !
Éclatante est sa gloire :
il a jeté dans la mer
cheval et cavalier.

Ma force et mon chant, c’est le Seigneur :
il est pour moi le salut.
Il est mon Dieu, je le célèbre ;
j’exalte le Dieu de mon père.

Le Seigneur est le guerrier des combats ;
son nom est « Le Seigneur ».
Les chars du Pharaon et ses armées, il les lance dans la mer.
L’élite de leurs chefs a sombré dans la mer Rouge.

L’abîme les recouvre :
ils descendent, comme la pierre, au fond des eaux.
Ta droite, Seigneur, magnifique en sa force,
ta droite, Seigneur, écrase l’ennemi.

Tu les amènes, tu les plantes sur la montagne, ton héritage,
le lieu que tu as fait, Seigneur, pour l’habiter,
le sanctuaire, Seigneur, fondé par tes mains.
Le Seigneur régnera pour les siècles des siècles.

Troisième lecture

Avant la lecture de l’Évangile, on allume toutes les lumières et on invite à chanter avec joie l’acclamation :

Alléluia

Lecture de l’Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 16, 1-7)

Le sabbat terminé,
Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé
achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus.
De grand matin, le premier jour de la semaine,
elles se rendent au tombeau
dès le lever du soleil.
Elles se disaient entre elles :
« Qui nous roulera la pierre
pour dégager l’entrée du tombeau ? »
Levant les yeux,
elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre,
qui était pourtant très grande.
En entrant dans le tombeau,
elles virent, assis à droite,
un jeune homme vêtu de blanc.
Elles furent saisies de frayeur.
Mais il leur dit :
« Ne soyez pas effrayées !
Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ?
Il est ressuscité : il n’est pas ici.
Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant,
allez dire à ses disciples et à Pierre :
“Il vous précède en Galilée.
Là vous le verrez,
comme il vous l’a dit.” »

À la fin de l’Évangile, on dépose l’icône ou l’image de la Résurrection à l’endroit prévu.

La mémoire du baptême

Après un temps de silence on invoque ces baptisés qui nous ont précédés dans la foi.

On peut ajouter quelques noms à la liste des saints, par exemple ceux des patrons de l’Église diocésaine, de l’église paroissiale et des membres de la famille.

Litanie des saints

Sainte Marie, priez pour nous.
Saints Michel, Gabriel et Raphaël, priez pour nous.
Saint Jean-Baptiste, priez pour nous.
Saint Joseph, priez pour nous.
Saint Pierre et Saint Paul, priez pour nous.
Tous les Apôtres du Seigneur, priez pour nous.

On peut ajouter les saints que nous souhaiterions invoquer …

Proclamation de la foi

En cette nuit, nous proclamons notre foi avec le Symbole des apôtres.

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur ;
qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié,
est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ;
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints,
à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.

A la fin du Credo, les membres de la famille déposent les lumignons dans l’espace prière.

L’Action de grâce

Nous rendons grâce au Père par la prière suivante qui introduira au Notre Père :

C’est pour te rendre grâce, Dieu Notre Père,
Que nous élevons notre cœur et le tournons vers toi.
En cette nuit où nous faisons mémoire
Du jour où tu commenças la création de notre monde,
Nous te bénissons d’être la source de toute vie.
Alléluia, Alléluia.

C’est aussi en cette nuit que tu as relevé Jésus d’entre les morts.
Il avait pris notre existence et l’avait prise jusqu’à la croix.
Tu ne pouvais laisser ton Fils au tombeau et tu l’as ressuscité.
En lui, tu as fait passer la création au-delà de la mort et nous te rendons grâce.
Alléluia, Alléluia.

Avec Jésus, ton Fils, ressuscité,
Nous te louons et nous te bénissons
Et nous annonçons le jour où tu feras passer notre monde
Dans l’éternelle nouveauté de ton Royaume
Alléluia, Alléluia.

Comme lui-même nous l’a appris et remplis de la joie de la Résurrection,
nous osons te dire :

Notre Père…

On pourra conclure le temps de prière par la bénédiction suivante qu’un des parents pourra prononcer et que l’on mettra au pluriel, selon les circonstances.

Prière de bénédiction

Seigneur Jésus, tu as dit » :
« Laissez venir à moi les enfants,
Car le Royaume des cieux est à eux
Et à ceux qui leur ressemblent ».
Tu as imposé les mains sur les enfants et tu les as bénis.

Béni aussi notre (nos) enfant(s) N…
À son baptême, tu l’as appelé par son nom
Et il est devenu en toi enfant de Dieu.
Envoie ton ange pour l’accompagner et le garder de tout faux pas.

Qu’il trouve toujours dans notre famille l’aide dont il a besoin
Pour devenir adulte et vrai chrétien.

N… que la bénédiction de Dieu, Père, Fils et Saint Esprit
Descende sur toi et sur nous tous
Et y demeure toujours.

Amen.

On peut marquer ici un geste familial pour manifester la joie de Pâques les uns aux autres

On pourra terminer en chantant « Alléluia » ou un chant de louange pascale :

Jésus est vivant, Alléluia ! (Sperissen/Michel Wackenheim/ADF-Musique)

JÉSUS EST VIVANT, ALLÉLUIA !
BONNE NOUVELLE, ALLÉLUIA !
LUI QUI ÉTAIT MORT, ALLÉLUIA !
EST RESSUSCITÉ, ALLÉLUIA !

1 – Sorti du tombeau, c’est lui le vainqueur,
Plus jamais la mort, n’a le dernier mot !

2 – Il l’avait promis, le troisième jour,
Pour sauver les hommes, il apparaîtra !

3 – Aux femmes qui pleurent, il donne la paix,
« Allez annoncer, que je suis vivant ! »

4 – À tous ses amis, Jésus le Sauveur,
Vient donner la vie, la vie éternelle !

5 – Comme saint Thomas, je veux proclamer
Que Jésus est Christ, Seigneur et mon Dieu !

6 – Que toute la terre, tressaille de joie,
Le Seigneur de Paix, nous ouvre le ciel !

7 – C’est le don du Pèr’, qui nous est offert,
La mort est détruite, Jésus est Seigneur !

8 – Chantons et dansons, Alléluia,
La mort est vaincue, Alléluia !

Après la liturgie

On peut proposer aux enfants s’ils le souhaitent de faire des dessins dans un cahier qui servira de « mémoire » de cette semaine sainte différente. Les jeunes, les adultes peuvent écrire un mot, un texte, une prière … ce qui a été partagé durant la liturgie.

Dimanche de Pâques, le 4 avril

Célébration domestique familiale du dimanche de Pâques

Le jardin de Pâques peut servir de fil rouge, à compléter tout au long de la Semaine Sainte pour aider à vivre les célébrations domestiques. Vous trouverez des conseils pour réaliser un jardin de Pâques sur les sites du diocèse d’Albi et du diocèse de Paris.

On peut aussi poursuivre le cahier qui servira de « mémoire » de cette Semaine Sainte différente. Les jeunes, les adultes peuvent faire un dessin, écrire un mot, un texte, une prière … ce qui a été partagé durant la liturgie.

Préparer la célébration

Un espace prière, fleuri, beau, agréable, avec la Parole de Dieu, l’icône de la résurrection, …

Prévoir les lecteurs, des figurines pour raconter l’évangile avec des enfants.

Préparer ensemble la prière universelle, la personnaliser.

Entrer dans la joie de ce jour

On chante :

Un des chants proposés à la fin de la liturgie du Samedi Saint.

Ou encore :

Alléluia, Christ est vivant ! ( Communauté du Chemin Neuf) :

Connais-tu la bonne nouvelle ? (Sperissen/Michel Wackenheim/ADF-Musique)

Connais-tu la Bonne Nouvelle ?
ALLÉLUIA, ALLÉLUIA !

Sais-tu que c’est un jour de Joie ?
ALLÉLUIA, ALLÉLUIA !

Aujourd’hui la terre est si belle
ALLÉLUIA, ALLÉLUIA !

Jésus était mort sur la croix,
ALLÉLUIA, ALLÉLUIA !

Lui que l’on appelle l’Eternel,
ALLÉLUIA, ALLÉLUIA !

Chantez-le tous à pleine voix !
ALLÉLUIA, ALLÉLUIA !

Écouter la Parole

On chante l’Alleluia avec joie !

On peut reprendre le refrain de Alléluia, Christ est vivant !

Lecture de l’Évangile selon saint Jean (Jn 20, 1-9)

Le premier jour de la semaine,
Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ;
c’était encore les ténèbres.
Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple,
celui que Jésus aimait,
et elle leur dit :
« On a enlevé le Seigneur de son tombeau,
et nous ne savons pas où on l’a déposé. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple
pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble,
mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre
et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ;
cependant il n’entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour.
Il entre dans le tombeau ;
il aperçoit les linges, posés à plat,
ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus,
non pas posé avec les linges,
mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple,
lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris
que, selon l’Écriture,
il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

On peut échanger :

  • Qu’est-ce que j’ai compris ? Qu’est-ce qui se passe ?
  • Quels sont les personnages présents ? Que font-ils et que vivent-ils ? Que disent-ils ?
  • Avec Jean, est-ce que je crois que Jésus est ressuscité ?

Avec de jeunes enfants, on peut aussi raconter de nouveau l’évangile avec des figurines (Playmobil – voir un exemple ici -, lego… )

Prière pour le monde

(qu’on aura personnalisée en famille)

Celui qui préside peut introduire :

Nous te chantons, Seigneur, pour nos frères et sœurs :

Ô Christ ressuscité, exauce-nous !

  • Pour l’Église (les responsables, les membres de nos communautés)
  • Pour les gouvernements sollicités par les événements
  • Pour les personnes malades (on peut citer celles de nos familles, celles qu’on connaît)
  • Pour les personnels soignants (on peut citer les personnes que nous connaissons, …)
  • Pour ceux qui vivent un deuil (on peut citer les personnes que nous connaissons, …)
  • Pour ceux pour qui la crise sanitaire est une épreuve.

(Intentions libres)

Prière pour le monde

Action de grâce

Vraiment, il est juste et il est bon de te glorifier,
Seigneur, en tous temps, et plus encore en ces jours
où le Christ notre Pâques a été immolé :
Grâce à lui se lèvent des enfants de lumière pour une vie éternelle,
et les portes du Royaume des cieux s’ouvrent pour accueillir les croyants.
Oui, nous te rendons gloire car sa mort nous affranchi de la mort,
et dans le mystère de sa résurrection chacun de nous est déjà ressuscité.
C’est pourquoi le peuple des baptisés rayonnant de la joie pascale
exulte par toute la terre et te prie dans la joie :

On dit ou on chante le Notre Père.

Conclusion

Pour conclure ce temps de prière, nous pourrons appeler sur nous-mêmes et nos familles, la bénédiction de Dieu.

Celui qui préside dit :

Que demeure sur nous la grâce pascale
que Dieu nous a offerte aujourd’hui :
qu’elle nous protège de l’oubli et du doute.
Alleluia, Amen.

Par la résurrection du Christ,
nous sommes déjà nés à la vie nouvelle
et nous connaissons une joie que rien ne pourra nous ravir
pas même la mort.
Alleluia, Amen.

Maintenant que sont finis les jours de la Passion,
marchons à la suite du Ressuscité pour connaître avec lui
la joie parfaite en son Royaume.
Alleluia, Amen.

Pour terminer, on pourra reprendre l’Alléluia ou un chant de louange pascale

Par exemple : Canticorum Jubilo (A toi la gloire, à toi ressuscité)

Après la liturgie

On peut proposer aux enfants s’ils le souhaitent de faire des dessins dans un cahier qui servira de « mémoire » de cette semaine sainte différente. Les jeunes, les adultes peuvent écrire un mot, un texte, une prière … ce qui a été partagé durant la liturgie.

Le cahier peut être déposé sur l’espace prière.

On pourra également, selon la tradition, décorer des œufs de Pâques ou organiser une chasse aux œufs.

Une activité autour des œufs de Pâques proposée par l’Association pour la Catéchèse en Rural (APCR) :

Pourquoi dit-on que les cloches apportent des œufs le dimanche de Pâques ? Quelques explications :

Prions en Église Junior

Prions en Eglise vous accompagne aussi pour vos temps spirituels avec les enfants

Ces temps sont inédits, notre prière doit se faire inventive. C’est pourquoi nous avons créé cette rubrique «En famille » où vous trouverez des idées pour agir avec les enfants chaque jour, des propositions pour vivre à distance la messe du dimanche ainsi que des vidéos pour raconter la Bible aux plus petits.

Magnificat Junior

Un numéro gratuit pour la Semaine Sainte et Pâques

Dans ce numéro à lire en ligne ou à imprimer vous trouverez notamment « Mon livret de messe du Jeudi Saint au Dimanche de Pâques »

Célébrer la Semaine Sainte

Voici les propositions du Service national de la pastorale liturgique et sacramentelle pour célébrer en ce Carême confiné.

Sur le site Liturgie & Sacrements

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