19ème méditation sur l’évangélisation avec Kateri Tekakwitha, première sainte autochtone nord-américaine

Série sur l’évangélisation passionnée #19 – Après avoir évoqué le premier saint amérindien, le pape consacre sa dix-neuvième catéchèse sur le zèle apostolique à la première sainte autochtone nord-américaine, Kateri Tekakwitha (1656-1680). Dans sa petite enfance, Kateri reçoit la foi de sa mère mais, lorsqu’elle a quatre ans, une épidémie de variole frappe son peuple et tue ses parents et son frère. Elle survit mais garde des séquelles de la maladie. Elle fait face aussi à de nombreuses difficultés à cause de son choix de consacrer sa vie au Christ. Elle supporte tout cela avec patience, confiance et espérance. Après bien des péripéties, elle trouve refuge à la mission jésuite Saint-François-Xavier sur le Saint-Laurent où elle mène une vie de prière et de travail exemplaire. Elle y meurt en 1680 à l’âge de 23 ans. Avant de mourir, ces dernières paroles ont été : Jésus, je t’aime.

A travers la courte vie de Kateri, méditons une nouvelle fois sur la façon dont se nourrissent le zèle et la passion apostoliques.
Avec le Saint Père, prions pour qu’en puisant notre force dans le Seigneur, comme l’a fait sainte Kateri Tekakwitha, nous apprenions à accomplir des actions ordinaires de manière extraordinaire et ainsi à grandir chaque jour dans la foi, la charité et le témoignage zélé du Christ. Laissons-nous prendre par le zèle et la passion apostolique que l’Esprit saint insuffle à toute époque à ceux qui aiment Dieu et le mettent au-dessus de tout.

Résumé de la catéchèse du Saint-Père

Chers frères et sœurs, aujourd’hui nous poursuivons notre catéchèse sur le zèle et la passion apostolique grâce à la figure de sainte Kateri Tekakwitha, première sainte autochtone d’Amérique du Nord au XVIIe siècle. Seule sa mère, d’une tribu différente de celle de son père, était baptisée et c’est elle qui apprit à Kateri à prier et à chanter Dieu. Mais une épidémie de variole rendit la petite orpheline ; elle garda même toute sa vie des marques sur son visage et une vue très abîmée. Après le baptême, reçu a 20 ans, l’engagement de Kateri dans la mission des pères jésuites auprès des enfants et des personnes malades ou âgées, comme sa manière de servir humblement, de prier ou de supporter ses croix, faisait l’édification de tous et manifestait clairement un grand zèle apostolique. Son désir de se donner totalement à Dieu l’amena à émettre un vœu de virginité à l’âge de 23 ans, une année avant sa mort précoce. La courte vie de Kateri Tekakwitha révèle la joie silencieuse et la liberté d’une vie ouverte au Seigneur et aux autres dans un quotidien tout donné.

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