20ème méditation sur l’évangélisation passionnée avec Bienheureux José Gregorio Hernandez Cisneros, médecin des pauvres et apôtre de la paix
Série sur l’évangélisation passionnée #20 – Dans la continuité des catéchèses consacrées aux figures de témoins passionnés de l’annonce de l’Évangile, le pape François retrace la vie d’un médecin vénézuélien, le bienheureux José Gregorio Hernandez Cisneros (1826-1919). Il souligne que la charité a orienté toute l’existence de José Gregorio et que, dans les pauvres, les malades, les migrants, les souffrants, celui-ci « voyait Jésus ». José Gregorio a compris qu’en soignant les malades, il mettait en pratique la volonté de Dieu, en aidant les souffrants, en donnant de l’espérance aux pauvres, en témoignant de la foi non pas avec des paroles mais par l’exemple.
Le pape rapporte que José Gregorio écrivait que s’il y a des bons et des mauvais dans le monde, les mauvais y sont parce qu’ils sont devenus mauvais eux-mêmes, mais les bons ne le sont qu’avec l’aide de Dieu (27 mai 1914). Il s’appuyait sur la grâce de Dieu et l’intimité avec le Seigneur dans la prière.
- A quoi nous appelle l’exemple de José Gregorio ?
- D’où tient-il sa force ?
Avec le pape François, prions le Seigneur afin que nous sachions nous engager concrètement au service des autres.
Résumé de la catéchèse du Saint-Père
Aujourd’hui, nous nous rendons au Venezuela pour découvrir la figure d’un médecin, le bienheureux José Gregorio Hernández Cisneros, né en 1864, passionné par l’annonce de l’Évangile. La charité était l’étoile polaire qui orienta son existence. Il était avant tout proche des plus faibles, à tel point qu’il était connu dans son pays comme « le médecin des pauvres ». À la richesse de l’argent, il préféra la richesse de l’Évangile, passant sa vie à aider les nécessiteux en qui il voyait Jésus. José Gregorio était animé d’un feu intérieur, d’un désir de vivre au service de Dieu et du prochain. Il essaya à plusieurs reprises de devenir religieux et prêtre, mais divers problèmes de santé l’en ont empêché. Voilà le véritable zèle apostolique : ne pas suivre ses propres aspirations, mais se tenir prêt à suivre les desseins de Dieu. C’est ainsi qu’il accepta la médecine comme un sacerdoce : « le sacerdoce de la douleur humaine ». La source de sa force était l’intimité avec Dieu. C’était un homme de prière : il assistait quotidiennement à la messe où il unissait tout ce qu’il vivait à l’offrande de Jésus. José Gregorio se sentait également appelé à offrir sa vie pour la paix, car il ne pouvait pas garder pour lui cette paix qu’il avait dans son cœur en recevant l’Eucharistie. Son voyage terrestre se termina accidentellement, dans la rue, alors qu’il accomplissait une œuvre de miséricorde, et dans un hôpital, où il avait fait de son travail un chef-d’œuvre de bien.