Rendons à César ce qui est à César : des vidéos animées pour réconcilier sciences et foi
A travers ces cinq vidéos le Père Christophe Peschet retrace la vie de cinq scientifiques de renom et nous montre que sciences et foi ne sont pas antagonistes.
Par des formats courts (entre 5 et 10 minutes pour chaque vidéo) et grâce à la technique du dessin animé, avec beaucoup d’humour, le Père Christophe Peschet nous raconte les grandes lignes des vies des célèbres Gregor Mendel, Henri Breuil, Georges Lemaître, Galileo Galilei et Nicolas Copernic. Chacun d’entre eux a été un grand scientifique en son temps, leurs thèses ont parfois été controversées et pourtant tous avaient une foi solide, étant même pour certains moine, prêtre, chanoine !
Une façon de nous montrer que sciences et Bible ne sont pas à opposer, qu’être croyant n’implique pas de rejeter en bloc les théories et avancés de la science : « le curé avec sa Bible […] utilise des images pour se faire comprendre ».
Alors retenons son leitmotiv : « Si c’est catho, c’est pas idiot ! ».
Rendons à Georges Lemaître (1894-1966)
Rendons à Georges Lemaître…
Saviez-vous que le premier à avoir émis la théorie du Big Bang est un prêtre catholique, jésuite, belge ? Georges Lemaître a été reconnu pour ses recherches par les scientifiques autant que par l’Église. Il a même été président de l’Académie pontificale des sciences.
Il avait bien compris que les récits de la Création du monde dans la Genèse doivent être interprétés comme des récits étiologiques pour nous faire comprendre la place de l’homme dans la Création, les relations entre l’homme et la femme, entre l’homme et Dieu.
Rendons à Nicolas Copernic (1473-1543)
Rendons à Nicolas Copernic…
Nicolas Copernic était un chanoine polonais, passionné de sciences et de médecine. Il était d’ailleurs le médecin personnel de ses évêques successifs.
Mais il était surtout féru d’astronomie et suite à de nombreuses observations, il a remis en question le modèle de son époque centré sur la Terre. Il a montré que la Terre tournait autour du Soleil… c’est la révolution copernicienne !
Ses travaux publiés l’année de sa mort et dédiés au Pape ont été bien acceptés par l’Église… avant d’être mis à l’index 73 ans plus tard ! Mais cela a coïncidé avec la polémique liée au travaux de Galilée.
Rendons à Galilée (1564-1642)
Rendons à Galilée…
Galilée symbolise dans l’imaginaire populaire l’opposition entre les sciences et l’Église. Certes l’Église l’a condamné et a réfuté ses théories sur l’héliocentrisme, mais le Pape Urbain VIII était pour lui un grand ami qui a tout fait pour le protéger.
Le jugement retentissant de Galilée en 1633 est le résultat de son opposition avec les jésuites, qui dirigeaient en ce temps-là l’inquisition, et de sa volonté de réinterpréter la Bible à la lueur de ses découvertes scientifiques. Or, bien que fervent croyant, il n’était pas théologien.
Rendons à Henri Breuil (1877-1961)
Rendons à Henri Breuil…
L’Abbé Breuil est un prêtre normand du XXe siècle. Après son ordination, il a poursuivi ses études scientifiques et s’est spécialisé dans le domaine de la préhistoire qui n’en était qu’à ses balbutiements à cette époque. Cela lui a d’ailleurs valu le surnom de « Pape de la préhistoire ».
Pionnier en la matière il a parcouru le monde, collaboré avec Teilhard de Chardin, et a été le premier scientifique à explorer la grotte de Lascaux après sa découverte. Il a aussi été le premier titulaire de la Chaire de préhistoire au Collège de France et Président de la South African Archeological Society.
Et pourtant il continuait à lire le récit d’Adam et Ève dans la Bible !
Rendons à Gregor Mendel (1822-1884)
Rendons à Gregor Mendel…
Gregor Mendel était moine au Monastère des Augustins de Brno.
Passionné de sciences il a fait des recherches sur les croisements de deux espèces de petits pois pendant dix ans avant d’en publier les conclusions. Nous les connaissons maintenant sous la forme des 3 lois de Mendel. A une époque où l’on ne connaissait pas les chromosomes et l’ADN il a émis des théories sur la transmission des caractères d’un génération à l’autre, sur les principes de dominance ou de récessivité de ces derniers. Il a fallu attendre 40 années de plus pour que ses travaux soient reconnus dans le monde scientifique .. Et pourtant, aujourd’hui nous considérons ses lois comme les bases de la génétique !