21ème méditation sur l’évangélisation passionnée avec Saint Daniel Comboni, apôtre de l’Afrique et prophète de la mission

Série sur l’évangélisation passionnée #21 – Le pape François s’arrête sur le témoignage de saint Daniel Comboni. Daniel Comboni nait en 1831 en Italie, il est ordonné prêtre en 1854 et souhaite se consacrer à la mission en Afrique centrale. En 1857 il part au Soudan. Malgré les grandes difficultés de la mission, il n’abandonne jamais l’Afrique où il meurt en 1881. Il veut lutter particulièrement contre l’esclavage. A l’écoute de l’Esprit saint, il a l’intuition d’une nouvelle manière d’évangéliser qu’il résume ainsi : « Sauver l’Afrique avec l’Afrique ». « Le rêve de Comboni, souligne le Saint Père, est une Église qui fait cause commune avec les crucifiés de l’histoire, pour vivre avec eux l’expérience de la résurrection. »

  • Quelle est la source de la passion de saint Daniel Comboni pour la mission ?
  • Comment contribue-t-il à renouveler l’engagement missionnaire ?

Avec le pape François, demandons au Seigneur la grâce, à la manière de saint Daniel Comboni, de manifester par notre vie un souci constant de construire un monde plus fraternel et soucieux du développement intégral de chacun en prenant soin des plus fragiles de nos frères.

Résumé de la catéchèse du Saint-Père

Chers frères et sœurs, dans notre parcours sur la passion d’évangéliser, je voudrais vous présenter un apôtre plein de zèle pour l’Afrique : saint Daniel Comboni. Il fut passionné de Dieu et des frères qu’il servait en mission. Dans le contexte caractérisé par l’horreur de l’esclavage, le Seigneur lui inspira un nouveau chemin d’évangélisation, en recevant les personnes non pas comme des objets mais comme les sujets de la mission. Il désirait que chaque chrétien soit protagoniste de l’action évangélisatrice, clergé local et laïcs catéchistes. Il veillait au développement humain, en valorisant le rôle de la famille et des femmes pour transformer la culture et la société. La source de sa passion pour la mission naissait de la joie de l’Évangile, enracinée dans l’amour du Seigneur pour porter à le faire aimer. Sa capacité missionnaire était issue de sa charité et de son zèle à compatir aux souffrances de l’humanité. Dieu par son incarnation a démasqué la fausseté de l’esclavage en élevant la dignité de chaque être humain. À la suite du Christ, Comboni prit conscience de ce mal : l’esclavage social, qui prend sa racine dans l’esclavage du péché dont le Seigneur nous libère. Malheureusement l’esclavage, comme le colonialisme, ne sont pas des souvenirs du passé. En Afrique le colonialisme perdure sous forme économique tout aussi asservissant. Comme chrétiens nous sommes appelés à combattre toute forme d’esclavage. Au milieu de l’indifférence et de l’exclusion Comboni a témoigné de l’amour du Bon Pasteur qui perd et donne sa vie pour son peuple.

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