16ème méditation sur l’évangélisation passionnée avec sainte Thérèse, patronne des missions
Série sur l’évangélisation passionnée #16 – Dans cette nouvelle catéchèse sur l’évangélisation, le pape François s’appuie sur l’exemple de la vie de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, déclarée patronne des missions. Par le témoignage de sa vie de carmélite à Lisieux, il nous invite à avoir nous faire « instrument de l’amour de Dieu » avec un cœur de missionnaire, qui attire les âmes à Dieu, source de l’amour.
Pour sa 16ème catéchèse sur la passion de l’évangélisation, le pape François choisit comme modèle Sainte Thérèse, patronne des missions, au moment où ses reliques sont à Rome à l’occasion du 150ème anniversaire de sa naissance et du 100ème anniversaire de sa béatification. Comment une toute jeune carmélite cloitrée peut-elle être patronne des missions ? Essayons de le découvrir en lisant un extrait d’une de ses lettres à sa sœur :
« Céline… la vie sera courte, l’éternité est sans fin… Faisons de notre vie un sacrifice continuel, un martyre d’amour, pour consoler Jésus, il ne veut qu’un regard, un soupir, mais un regard et un soupir qui ne soient que pour lui seul !… Que tous les instants de notre vie soient pour lui seul, que les créatures ne nous touchent qu’en passant… Il n’y a qu’une seule chose à faire pendant la nuit, l’unique nuit de la vie qui ne viendra qu’une fois, c’est d’aimer, d’Aimer Jésus de toute la force de notre cœur et de lui sauver des âmes pour qu’il soit aimé… Oh ! faire aimer Jésus ! »
Lettre à Céline, 15 octobre 1889
- Que nous enseigne sainte Thérèse sur ce que signifie être missionnaire ?
- Quel est le « moteur » de la mission ?
Prions pour qu’à travers notre prière et notre témoignage, Jésus soit connu et aimé, même par ceux qui sont très loin de Lui.
Résumé de la catéchèse du Saint-Père
Alors que nous réfléchissons depuis quelques semaines à la passion pour l’évangélisation, nous avons devant nous les reliques de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Elle est la patronne des missions, bien qu’elle ne soit jamais partie en mission. Elle était carmélite. Mais si elle était petite et faible, si son corps était infirme, son cœur était vibrant, missionnaire. Cachée, elle intercédait pour les missions, comme un moteur qui donne au véhicule la force d’avancer.
Deux épisodes survenus avant l’entrée de Thérèse au carmel nous aident à comprendre l’origine de cette force missionnaire : d’abord la grâce de Noël 1886, lorsque Dieu opère un miracle dans son cœur. Cette nuit-là, elle devient forte en son cœur : en quelques instants, elle sort de la prison de son égoïsme et de son apitoiement ; elle tourna désormais son zèle vers les autres. Voici le but de ses journées : « faire aimer Jésus ». Ce zèle missionnaire s’adresse avant tout aux pécheurs les plus « éloignés », comme le révèle le deuxième épisode. Thérèse prend à cœur un condamné à mort, Pranzini, qui ne veut pas recevoir les réconforts de la foi. Elle prie autant qu’elle peut pour sa conversion, et l’obtient, celui-ci ayant embrassé le crucifix au dernier moment.
Thérèse nous enseigne qu’est missionnaire quiconque se fait instrument de l’amour de Dieu et fait tout ce qu’il peut pour qu’à travers son témoignage, sa prière, son intercession, Jésus soit connu et aimé.
L’Église a besoin de cœurs comme celui de Thérèse, qui attirent les âmes à l’amour et les rapprochent de Dieu.