Le 4ème dimanche de Pâques, vivre un temps en famille autour de la parabole du Bon Pasteur – Années A, B et C
Ce temps à vivre est une proposition simple à la portée de chacun, parents, enfants, et jeunes, en famille, pour le quatrième dimanche du Temps pascal, un temps autour de la parabole du bon berger, autour de l’évangile du 4ème dimanche de Pâques, en Jean 10.
Aujourd’hui, dans l’évangile de la messe, Jésus parle en parabole. Souvent dans l’Evangile, pour parler de Dieu et du Royaume de Dieu, Jésus raconte des histoires aux personnes qui l’écoutent, avec des images qui leur sont familières. Les brebis et le berger font partie de la vie des gens de son temps, de son pays…pour nous, il nous faut imaginer le paysage du Proche-Orient, le troupeau regroupé pour la nuit dans un enclos bien gardé ; au matin le berger vient libérer les brebis et les emmène sur les pâturages.
Quelques exemples de références bibliques : Isaïe 40,11 ; 49,9, Ézéchiel 34, Lc 15, 3-7…
Le passage d’Isaïe a été animé par Théobule dans l’épisode Comme un berger !
Dimanche du Bon Pasteur, année A
Préparation de ce temps
Prévoir 2 temps, 2 lieux :
- un lieu avec la possibilité d’être en silence, et d’écrire et/ou dessiner. (par exemple autour de la table de salle à manger) ;
- et le lieu de la prière : un espace « oratoire » avec une croix, et/ou une icône, image, un cierge « pascal » maison, une Bible, des fleurs …
On prévoira de « passer une porte », réelle ou symbolique (entre 2 chaises, ou un mur et une chaise… ) entre les deux lieux, au moment de la prière.
L’animateur : il lit à l’avance le déroulé de ce temps de méditation pour bien savoir « où il va ».
Prévoir la personne qui guidera la prière, et des lecteurs, et préparer des intentions de prière personnalisées.
Les lecteurs : deux lecteurs pour l’évangile. Année A : Jean 10, 1-10 – Année B : Jean 10, 11-18 – Année C : Jean 10, 27-30. Pour le psaume : on peut chanter le refrain et lire les strophes, on peut aussi tout chanter.
Matériel : des petites feuilles de papier et des crayons, ou une grande feuille ; éventuellement des figurines Lego, Playmobil ou autres.
Si possible, imprimer la croix du Bon Berger du pape François.
Entrée dans ce temps catéchétique
Se rassembler dans le premier lieu (par exemple autour de la table de la salle à manger).
Nous nous mettons tout particulièrement en veille. Nous exerçons nos sens : écouter et voir.
Guide : Le Christ est vraiment ressuscité, Alleluia !
Tous : Le Christ est vraiment ressuscité, Alleluia !
Guide :
Dans joie de Pâques, nous continuons à nous réunir en famille, pour être nourris de la Parole de Dieu et le prier.
Dans la joie de Pâques, nous n’oublions pas tous ceux qui sont touchés par le coronavirus, et ceux qui ceux qui travaillent pour que la vie continue malgré tout.
S’il y a des enfants, les laisser nommer des personnes à qui ils pensent.
Chant de Résurrection
Alléluia ! Proclamez que le Seigneur est bon ! (IEV 07-05) couplets 1, 3, 4
Alléluia, alléluia, alléluia. (bis)
1. Proclamez que le Seigneur est bon,
Éternel est son amour !
Que le dise la maison d’lsraël,
Éternel est son amour !
3. Le Seigneur est ma force et mon chant,
Le Seigneur est mon salut.
Je ne mourrai pas, non, je vivrai,
Je dirai l’œuvre de Dieu.
4. Ouvrez-moi les portes de justice,
J’entrerai, je rendrai grâce ;
C’est ici la porte du Seigneur,
Tous les justes y entreront.
On fait ensemble un beau signe de croix.
Ecoute de la Parole
Se disposer à l’écoute
Disposons-nous à une écoute attentive :
- Nous faisons silence pour entendre les bruits qui nous entourent auxquels nous ne sommes pas toujours attentifs, Repérer les bruits de la maison, ceux qui nous arrivent de dehors. Après quelques minutes, chacun son tour, nomme ce qu’il entend. Puis réaliser que certains bruits nous sont agréables, d’autres non !… nouveau temps de silence… et nommer à tour de rôle…
- Nous nous sommes exercés à une écoute très attentive ! Nous pouvons fermer les yeux, et nous mettre maintenant à l’écoute de la Parole de Dieu… Nous allons nous efforcer de « voir » et « d’entendre » ce qui se passe, les personnages, lieux, mouvements, et écouter les paroles…
Le Christ est vivant dans sa Parole et me rejoint aujourd’hui, dans ma vie.
Nous acclamons l’Evangile en chantant : Alleluia ! (on peut reprendre le refrain précédent)
Lecture de l’évangile :
C’est dans la joie de la résurrection que nous chantons : Alléluia ! (reprendre le refrain précédent)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jean 10, 1-10)
En ce temps-là, Jésus déclara :
« Amen, amen, je vous le dis :
celui qui entre dans l’enclos des brebis
sans passer par la porte,
mais qui escalade par un autre endroit,
celui-là est un voleur et un bandit.
Celui qui entre par la porte,
c’est le pasteur, le berger des brebis.
Le portier lui ouvre,
et les brebis écoutent sa voix.
Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom,
et il les fait sortir.
Quand il a poussé dehors toutes les siennes,
il marche à leur tête,
et les brebis le suivent,
car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger,
mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. »
Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens,
mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait.
Temps de partage de la Parole
Partager sur ce qu’on a entendu et vu : les personnages, (et animaux !), les lieux, les mouvements, les paroles…
Chacun peut prendre une feuille de papier, et à tour de rôle écrire ou dessiner (à la mesure des talents de chacun) un personnage que l’on pose, puis on peut ajouter les mouvements, les gestes, les paroles (les plus petits peuvent se faire aider par les plus grands) afin de reconstituer la scène.
On peut aussi avoir une grande feuille et écrire et dessiner chacun son tour. Avec de jeunes enfants, on peut utiliser des figurines.
Ne pas oublier Jésus et les pharisiens !
Et nous, qui sommes-nous ? où voudrions-nous être ?
- Se dire ce qui caractérise « le pasteur, le berger des brebis » ? Pourquoi les brebis auraient envie de le suivre ?
- Comment expliquer que les pharisiens ne comprirent pas, alors que l’image du Bon Berger et des brebis leur est très familière ?
Est-ce que parfois je ne veux pas entendre ?
Lecture de l’évangile
Puis on reprend la lecture Jean 7-10 :
Chanter de nouveau Alléluia !
De nouveau, nous pouvons fermer les yeux, et nous mettre à l’écoute de la Parole de Dieu…
Nous allons nous efforcer de « voir » et « d’entendre » ce qui se passe, les personnages, lieux, mouvements, et d’écouter les paroles…
C’est pourquoi Jésus reprit la parole :
« Amen, amen, je vous le dis :
Moi, je suis la porte des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi
sont des voleurs et des bandits ;
mais les brebis ne les ont pas écoutés.
Moi, je suis la porte.
Si quelqu’un entre en passant par moi,
il sera sauvé ;
il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.
Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr.
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »
Temps de partage de la Parole
Repérer de nouveau ce qui se passe : personnages, lieux, mouvements, paroles…
Qu’est-ce qui est étonnant ?
Quel est le contraste entre la perspective de ce qu’apporte le voleur et ce qui attend les brebis si elles suivent le Bon Berger ? Qu’est-ce que la vie avec Lui ? Comment je me dispose à recevoir cette vie ?
Il est parfois difficile d’entendre le Seigneur, de le reconnaître dans tout ce qui fait notre vie très remplie. Repérer les personnes et les différentes activités qui font notre vie. On peut les écrire ou les dessiner Avec de jeunes enfants, on peut utiliser des figurines.
Parmi ces personnes et ces activités de notre vie, repérer celles qui nous rendent plus vivant, plus à l’écoute de la Parole de Dieu, et des autres.
Chacun choisit ce qui lui permet de suivre le Christ Ressuscité et de passer la porte.
Regarder la croix du Bon Pasteur que le Pape François a choisie pour son ordination épiscopale. Décrire ce que je vois ? (une croix, le pasteur avec une brebis sur ses épaules, le troupeau, la colombe de l’Esprit Saint)
Nous retrouvons le Bon Pasteur, qui est au milieu de son troupeau, qui conduit les brebis et en prend soin.
La colombe représente l’Esprit Saint. Cette image nous rappelle la parole de Dieu entendue lors du baptême de Jésus : « Celui-ci est mon fils Bien-aimé en toi je trouve toute ma joie. » Mc 1, 9-11 … et que chacun de nous peut entendre pour lui-même.
La Croix est pour les Chrétiens signe de la victoire du Christ sur la mort. Il nous entraîne dans la vie avec lui pour toujours.
Lors de notre baptême, nous avons été marqués du signe de la croix comme les catéchumènes, lors de leur entrée en catéchuménat.
Chacun peut écrire autour de la représentation de la croix, ou sur un papier, ce qu’il choisit de faire pour se mettre au service des autres à l’image du Bon Pasteur qui prend soin de ses brebis.
C’est de cette manière que tous les jours, avec la force de l’Esprit, nous choisissons de le suivre sur le chemin qu’il nous indique et qui conduit vers la vie.
Prière
Le guide dit la prière :
« Il est ressuscité, Jésus, le vrai pasteur,
Lui qui a donné sa vie pour son troupeau,
Lui qui a choisi de mourir pour nous sauver, alléluia. »
Vers le coin prière
On se déplace vers le coin prière en chantant :
par exemple le refrain de Peuple de baptisé, marche vers ta lumière… K106
R/ Peuple de baptisés, marche vers ta lumière :
Le Christ est ressuscité ! Alleluia ! Alleluia !
Psaume
On prie avec le Psaume 22.
(Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6)
Ecouter le psaume chanté :
Ou chanter le refrain et prier le psaume à plusieurs voix :
R/ Le Seigneur est mon berger :
rien ne saurait me manquer.
ou : Alléluia ! (cf. Ps 22, 1)
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche,
il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.
Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Intentions de prière
On présente ensuite nos intentions de prière :
Par exemple :
- En ce dimanche de prière pour les vocations, prions avec le Pape Francois : « Que l’Eglise soit au service des vocations, en ouvrant des brèches dans le cœur de chaque fidèle, pour que chacun puisse découvrir avec gratitude l’appel que Dieu lui adresse.»
- Pour l’Église et ses pasteurs, pour toutes les personnes qui ont compté sur notre chemin de foi
- Pour le monde, pour les soignants et ceux qui assurent notre vie quotidienne, pour toutes les personnes qui souffrent dans ce temps d’épidémie
- Pour nous et ceux qui nous sont proches,
- Pour nos intentions particulières…
Notre Père
Ensemble, nous prions notre Père : Notre Père…
Prière finale
Le guide dit la prière finale : (d’après RICA §119)
« Prions,
Seigneur notre Dieu, regarde tes amis ;
Ils s’attachent à ton nom
Et s’inclinent devant toi :
Aide-les à faire le bien.
Tiens leur cœur en éveil,
Pour qu’en gardant mémoire
De tes œuvres et de tes commandements,
Ils se hâtent avec joie sur ce chemin de vie avec toi.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. »
Tous répondent : « Amen »
Chant de fin
Christ aujourd’hui nous appelle (Bernard/Michel Wackenheim/Studio SM)
R/ Christ aujourd’hui nous appelle,
Christ aujourd’hui nous envoie.
Vive le Seigneur qui nous aime,
Dieu nous donne sa joie. (bis)
1. Ses chemins vous conduisent vers la vie.
Partez loin, l’aventure est infinie !
Vous serez ses témoins,
Vous qu’il nomme ses amis !
2. Ses chemins sont amour et vérité.
Le bon grain, Dieu lui-même l’a semé.
Vous serez ses témoins,
La parole va germer.
8. Ses chemins sont ouverts sur l’avenir ;
par vos mains le bonheur pourra fleurir.
Vous serez ses témoins
Dans un monde à rebâtir.
Dimanche du Bon Pasteur, année B
Préparation de ce temps
Prévoir 2 temps, 2 lieux :
- un lieu avec la possibilité d’être en silence, et d’écrire et/ou dessiner. (par exemple autour de la table de salle à manger) ;
- et le lieu de la prière : un espace « oratoire » avec une croix, et/ou une icône, image, un cierge « pascal » maison, une Bible, des fleurs …
L’animateur : il lit à l’avance le déroulé de ce temps de méditation pour bien savoir « où il va ».
Prévoir la personne qui guidera la prière, et des lecteurs, et préparer des intentions de prière personnalisées.
Les lecteurs : deux lecteurs pour l’évangile. Année A : Jean 10, 1-10 – Année B : Jean 10, 11-18 – Année C : Jean 10, 27-30. Pour le psaume : on peut chanter le refrain et lire les strophes, on peut aussi tout chanter.
Matériel : des petites feuilles de papier et des crayons, ou une grande feuille ; éventuellement des figurines Lego, Playmobil ou autres.
Entrée dans ce temps catéchétique
Une personne introduit :
Aujourd’hui c’est dimanche, le jour du Seigneur. Partout dans le monde des milliers de chrétiens se retrouvent pour écouter la Parole de Dieu.
Durant ce temps pascal qui va de la fête de Pâques à la Pentecôte, en ce 4ème dimanche de Pâques, appelé le dimanche du bon pasteur, on prie plus particulièrement pour les vocations. Nous demandons au Seigneur que des baptisés répondent à son appel à devenir des pasteurs, des prêtres, pour prendre soin et accompagner « son troupeau » en annonçant à tous la Bonne Nouvelle de Jésus, en célébrant les sacrements …
Chaque baptisé, appelé par le Seigneur à une vocation, est invité à cette occasion à se mettre à l’écoute de l’appel personnel que le Seigneur lui adresse.
On invite à entrer dans la prière en traçant sur soi de signe de la croix.
Et on peut chanter : “Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien”
1er temps : dire merci et déposer sa semaine
- Une personne invite à exprimer des “merci” pour ce qui a été vécu de positif, d’agréable depuis dimanche dernier, ces derniers jours, ces dernières heures, …
Pour tous ces mercis, on dépose un bouquet de fleur dans l’espace prière
- Une personne invite à exprimer “les pardons”, les choses difficiles qui se sont déroulées depuis dimanche dernier…
Pour accompagner ces paroles, on allume la bougie dans l’espace prière.
On peut chanter ou prier ici le “Gloire à Dieu”
2ème temps : écouter la Parole
Puis une personne invite à écouter avec attention l’Evangile du dimanche et ce que dit Jésus. Il parle de lui et de sa mission …
Évangile (Jn 10, 11-18)
En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis.
Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse.
Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau.
Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
A la fin de cette proclamation, on peut entamer un échange :
Qu’avons-nous entendu ? Qu’avons-nous compris, Que dit Jésus ?
S’il y a des enfants, on peut passer une courte vidéo pour écouter à nouveau le passage et regarder les dessins :
Une personne peut lire cette appropriation de l’Evangile :
Dans les évangiles, Jésus raconte souvent des histoires pour faire comprendre qui il est, ce qu’il est venu faire sur terre, qui est son Père, … Il utilise fréquemment des images de la nature : il parle des graines et des plantes qui poussent, des animaux qui les entourent, de la vie des gens, de leur façon de travailler, de vivre en famille, en société …
Chaque année, le 4ème dimanche du temps pascal, on écoute la grande parabole de Jésus qui nous parle du Bon Berger. Ce bon berger, c’est Jésus, le seul Pasteur. Il prend soin de ses brebis : il les nourrit, il les soigne, les protège … Elles connaissent sa voix. Le bon pasteur aime tellement ses brebis qu’il donne sa vie pour elles. Les brebis, c’est un peu chacun d’entre nous : Jésus est venu dans notre monde pour donner sa vie, il prend soin de nous et est auprès de nous chaque jour. Il nous nourrit de son pain de vie, il nous soigne quand il demande à l’Eglise d’annoncer sa Bonne Nouvelle, de célébrer les sacrements, de nous apprendre à prier, … Il n’est pas comme le loup ou le mercenaire qui leur fait du mal, abandonne les brebis et disperse le troupeau.
Merci Jésus d’être le bon berger qui est venu pour chacun de nous !
Aide-nous à connaitre ta voix ; à te connaitre ; à te suivre …
3ème temps : Prier ensemble le Bon Pasteur pour les vocations, avec saint Joseph
Si le Seigneur appelle certains à le suivre comme prêtre, chaque baptisé est invité à suivre Jésus. Chacun par son baptême a une vocation.
Saint Joseph que le pape François nous donne à contempler en 2021, a été appelé par le Seigneur à une vocation unique : celle d’être l’époux de Marie et le père adoptif de Jésus sur cette terre.
Dans son message pour la prière des vocations du dimanche du Bon Pasteur du 25 avril 2021, le pape François médite sur la manière dont saint Joseph a répondu à l’appel de Dieu qui lui a été adressé d’une manière bien particulière.
Le Pape retient trois aspects de la vie de saint Joseph qui peuvent nous aider à réfléchir et à répondre à notre propre vocation :
- Joseph rêve : il dort. Le pape écrit : « Dieu qui a reconnu en lui un cœur de père, lui parle en songe ». Comment expliquer que Joseph se laisse guider par un songe ? « Dans ce rêve, Joseph dont toute la vie est orientée vers Dieu, entend son appel à prendre chez lui Marie et à prendre soin de Jésus ».
C’est la vocation de tout baptisé de se mettre à la suite de Jésus : Saint Joseph nous montre le chemin d’une vie avec Dieu qui parle à nos cœurs attentifs à sa parole.
- Joseph rend service : par amour du Seigneur, il prend soin de Marie et de Jésus, il travaille le bois, éduque Jésus. Le pape François écrit : « Il se fait les mains du Père au service de Jésus et de sa mère ».
On échange sur la façon dont chacun rend et peut rendre service aujourd’hui …
C’est notre vocation à tous de faire du bien par amour : Saint Joseph nous montre le chemin du service. Pour Joseph, le chemin du service a été possible parce qu’il a été soutenu par un amour plus grand ; l’amour de Dieu qui nous précède toujours.
- Joseph est fidèle : il fait ce que Dieu lui demande jusqu’au bout.
Dieu le Père est fidèle : sans cesse, même si les hommes l’oublient ou se détournent de lui, il les aime. Jésus est venu montrer la fidélité du Père pour chacun.
Saint Joseph nous montre la joie d’une vie fidèle aux engagements. Le pape François écrit : « Comment s’alimente cette fidélité ? A la lumière de la fidélité de Dieu ». Appuyons-nous sur le Seigneur qui nous dit chaque jour : « Ne crains pas, je suis avec toi. »
Jésus est appelé le “bon berger” ou encore “le bon Pasteur”.
Dans notre monde, il appelle des hommes à devenir prêtre pour annoncer Jésus “le bon Pasteur”. Ils sont invités à être des prêtres selon le cœur de Dieu. Ce Dimanche nous prions pour cela.
S’il y a des enfants, on peut regarder cette courte vidéo :
Théobule : Pourquoi on a besoin d’un pape, des évêques, des prêtres…?
On peut dire les prénoms des prêtres que l’on connait, de l’évêque, du Pape et prier pour eux.
Et prier pour qu’il y ait encore de nouveaux prêtres selon le cœur de Dieu, de bons pasteurs.
Cette intention de prière peut être accompagnée par une action de grâce avec le psaume de ce dimanche :
Psaume (Ps 117 (118), 1.8-9, 21-23, 26.28-29)
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les hommes ;
mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants !
Je te rends grâce car tu m’as exaucé : tu es pour moi le salut.
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux.
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Tu es mon Dieu, je te rends grâce, mon Dieu, je t’exalte !
Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
On invite à prier le Notre Père
Un cantique à saint Joseph :
ou
Chant à saint Joseph enregistré en simultané en Visio pendant le confinement :
A la fin de ce temps de prière, envoyés dans le quotidien de nos vies, comment puis-je répondre concrètement à ma vocation de baptisé inspiré par l’Evangile du Bon Pasteur, la prière pour les vocations ou encore la figure de Saint Joseph ?
Nous pourrons lui demander son intercession particulière le 1er mai où nous fêterons « Saint Joseph travailleur ».
On trace le signe de la croix.
Dimanche du Bon Berger, année C
Préparation de ce temps
Voici une proposition de temps à vivre en famille, entre amis, en baptisés, à l’occasion du 4ème dimanche de temps pascal, dimanche du bon berger.
Avec cette « thématique », nous pouvons goûter une fois de plus la miséricorde du Seigneur qui, tel un berger, prend soin de son troupeau. Il est ce Dieu de tendresse, présent, attentif, serviable.
Pour entrer dans la prière et la méditation, nous pouvons essayer de créer un climat propice en installant un espace approprié : une bougie, une bible, un bouquet de fleur, une icône, …
Il s’agit également de disposer nos cœurs à entrer dans le cœur à cœur avec le Seigneur.
1. Entrée dans la prière
Pour commencer, une personne invite à tracer sur soi le signe de la croix.
On allume la bougie et comme souvent lors de nos célébrations, on peut entrer dans la louange avec un chant : « Nous bénissons ton nom » (Pierre-Michel GAMBARELLI)
« Nous bénissons ton nom » (Pierre-Michel GAMBARELLI)
La personne qui conduit la prière peut inviter à un moment de partage sous la forme de remerciements pour ce qui a été vécu depuis la Vigile Pascale et ce début du Temps Pascal (en famille, au travail, en paroisse, …)
Ce premier temps pourrait se terminer par la proclamation (à organiser concrètement : un ou plusieurs lecteurs ?) du psaume 103 : (on peut s’asseoir)
01 Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Revêtu de magnificence,
02 tu as pour manteau la lumière ! Comme une tenture, tu déploies les cieux,
03 tu élèves dans leurs eaux tes demeures ; des nuées, tu te fais un char, tu t’avances sur les ailes du vent ;
04 tu prends les vents pour messagers, pour serviteurs, les flammes des éclairs.
05 Tu as donné son assise à la terre : qu’elle reste inébranlable au cours des temps.
06 Tu l’as vêtue de l’abîme des mers : les eaux couvraient même les montagnes ;
07 à ta menace, elles prennent la fuite, effrayées par le tonnerre de ta voix.
08 Elles passent les montagnes, se ruent dans les vallées vers le lieu que tu leur as préparé.
09 Tu leur imposes la limite à ne pas franchir : qu’elles ne reviennent jamais couvrir la terre.
10 Dans les ravins tu fais jaillir des sources et l’eau chemine aux creux des montagnes ;
11 elle abreuve les bêtes des champs : l’âne sauvage y calme sa soif ;
12 les oiseaux séjournent près d’elle : dans le feuillage on entend leurs cris.
13 De tes demeures tu abreuves les montagnes, et la terre se rassasie du fruit de tes oeuvres ;
14 tu fais pousser les prairies pour les troupeaux, et les champs pour l’homme qui travaille. De la terre il tire son pain :
15 le vin qui réjouit le coeur de l’homme, l’huile qui adoucit son visage, et le pain qui fortifie le coeur de l’homme.
16 Les arbres du Seigneur se rassasient, les cèdres qu’il a plantés au Liban ;
17 c’est là que vient nicher le passereau, et la cigogne a sa maison dans les cyprès ;
18 aux chamois, les hautes montagnes, aux marmottes, l’abri des rochers.
19 Tu fis la lune qui marque les temps et le soleil qui connaît l’heure de son coucher.
20 Tu fais descendre les ténèbres, la nuit vient : les animaux dans la forêt s’éveillent ;
21 le lionceau rugit vers sa proie, il réclame à Dieu sa nourriture.
22 Quand paraît le soleil, ils se retirent : chacun gagne son repaire.
23 L’homme sort pour son ouvrage, pour son travail, jusqu’au soir.
24 Quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! + Tout cela, ta sagesse l’a fait ; * la terre s’emplit de tes biens.
25 Voici l’immensité de la mer, son grouillement innombrable d’animaux grands et petits,
26 ses bateaux qui voyagent, et Léviathan que tu fis pour qu’il serve à tes jeux.
27 Tous, ils comptent sur toi pour recevoir leur nourriture au temps voulu.
28 Tu donnes : eux, ils ramassent ; tu ouvres la main : ils sont comblés.
29 Tu caches ton visage : ils s’épouvantent ; tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.
30 Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre.
31 Gloire au Seigneur à tout jamais ! Que Dieu se réjouisse en ses oeuvres !
32 Il regarde la terre : elle tremble ; il touche les montagnes : elles brûlent.
33 Je veux chanter au Seigneur tant que je vis ; je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.
34 Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur.
35 Que les pécheurs disparaissent de la terre ! Que les impies n’existent plus ! Bénis le Seigneur,
2. Se mettre à l’école de la Parole de Dieu
La personne qui anime invite à se lever. On peut chanter une acclamation Alleluia.
On proclame alors l’Evangile de ce dimanche
L’Evangile proposé pour la liturgie de la messe est tiré de Jean 10, 27-30
Évangile
« À mes brebis, je donne la vie éternelle » (Jn 10, 27-30)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus déclara :
« Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais,
et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données,
est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi,
nous sommes UN. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
On peut prendre place.
On entre alors dans un temps de partage et d’échange, simple, spontané et dans la confiance.
Quelques questions peuvent guider ce moment :
– Qu’est-ce qu’un berger ? Quel est son rôle, en quoi consiste son travail ? Quelles sont mes représentations d’un « bon berger » ?
– En quoi, dans ce que je connais des évangiles et de mon expérience personnelle, Jésus est vraiment un bon berger ?
– Et si je devais dire ce qu’est « une bonne brebis », à l’école du bon berger, qu’est-ce que je dirais ?
– Dans l’Evangile du jour, quelles sont les « bonnes nouvelles » que je détecte ? Que dit-il du cœur de la foi chrétienne ? De la relation entre le Père et Jésus ?
Après cet échange on peut garder un moment de silence et laisser résonner le partage qui vient d’être vécu.
On peut écouter cet extrait musical : « Jésus le bon berger »
« Jésus le bon berger »
3. Ouvrir sa prière aux dimensions du monde
En ces temps troublés, les intentions ne manquent pas : pour la paix dans les pays en guerre, particulièrement en Ukraine ; pour notre Eglise en conversion missionnaire ; pour nos familles et les malades, … Et bien sûr en ce dimanche du bon berger, pour les vocations sacerdotales !
Voici quelques prières qui peuvent être complétées par des intentions spontanées :
https://jardinierdedieu.fr/priere-universelle-du-4e-dimanche-de-paques.html
En ce dimanche du Bon pasteur, unissons nos prières à celles de toute l’Eglise. Nous confions à Dieu les besoins de nos frères et nos sœurs des quatre coins du monde :
R/ Entends Seigneur, entends Seigneur la prière de tes enfants, entends Seigneur, entends Seigneur le chant de mon cœur.
Savez-vous que « Dieu l’a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous aviez crucifié » (Ac 2, 14a.36-41) ?
Seigneur, Dieu de toute vie, donne force et courage aux chrétiens d’Afrique afin qu’ils rendent un témoignage prophétique de réconciliation, de justice et de paix, en prenant pour modèle Jésus Miséricordieux. R/
Quelle confiance du psalmiste, qui dit : « Le Seigneur est mon berger : rien ne saurait me manquer. »[Ps 22 (23), 1-2ab, 2c-3, 4, 5, 6] face au monde de la consommation, toujours en manque de marques de reconnaissance ou d’appartenance.
Seigneur, berger de toute humanité, que les lois, les règlements dans chaque pays aident chaque citoyen à avoir un esprit libre qu’il puisse exprimer librement sa foi, ses convictions en vue de contribuer au développement de la société humaine toute entière. R/
Ecoutons bien ce que dit St Pierre, premier apôtre du Christ ressuscité « Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers le berger de vos âmes » (1 P 2, 20b-25)
Seigneur, berger des âmes, aide les pasteurs, ceux qui marchent à ta suite, qu’ils puissent témoigner de leur joie de vivre, de leur joie de servir auprès de tout homme, sans distinction. R/
Recevons toute parole de Jésus qui se définit lui-même ainsi : « Je suis la porte des brebis. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage.» (Jn 10, 1-10)
Seigneur Dieu, toi qui te fais, pour nous, berger, insuffle ton esprit de liberté, de fraternité au sein de chaque paroisse, aide chaque paroissien à s’ouvrir à ses voisins dans le quartier où ils habitent en devenant porteur de l’Espérance du Christ Ressuscité. R/
Seigneur Dieu, le Bon Berger, reçois nos prières et fais renaître notre humanité par la force de l’amour en ton Fils, le Christ Ressuscité. Amen.
On peut conclure avec la prière du Notre Père et accueillir la bénédiction suivante :
Nous te bénissons, Dieu notre Père, car tu as voulu que ton fils vive dans une famille humaine en partageant ses joies et ses peines.
Garde notre famille sous ta protection. Fortifie-la par ta grâce.
Rends-nous paisibles et heureux.
Aide-nous à nous assister mutuellement dans l’épreuve et la souffrance.
Fais que nous vivions en ta présence dans la concorde et dans l’amour, en nous rendant service les uns aux autres, à l’exemple de ton fils,
Jésus notre Seigneur.
(Tracer sur soi le signe de croix)
Amen.
Enfin, en ce mois de mai, on peut se tourner vers Marie, mère du bon berger et notre mère en lui confiant encore notre prière pour les vocations :